La Vie Paroissiale
Marché de Noël et Foire aux santons
→ Samedi 14 novembre 2015
Après la Révolution, qui a entraîné la fermeture des églises et la suppression de la messe de minuit, les représentations publiques de la nativité furent discontinues. C’est alors qu’en Provence des petits personnages, les « santoun » ou « petits saints », ont été créés pour qu’une crèche de Noël puisse fleurir dans l’intimité du foyer de chaque famille provençale.
En 1803, peu après le Concordat, la première foire aux santons fut inaugurée à Marseille. Elle s’y tient toujours.
Le Pistachié - un valet de ferme - est incontournable dans la crèche provençale depuis les Pastorales Maurel, Audibert et d'Yvan Audouard. Antoine Maurel en a fait un poltron et un ivrogne, mâtiné de gros parleur et de grand fainéant. Assez naïf et un peu niais, il accepte de vendre son ombre au Boumian. Audibert le prénomme Bartoumieu et Thérèse Neveu Canissoun. Il apporte à la crèche deux paniers plein de victuailles : le premier déborde de morue salée et de saucisses, le second est empli de fougasses et de pompes à l'huile. (Source : wikipedia)
Bien plus qu'un symbole religieux, la crèche provençale est un concentré de traditions du terroir, mâtiné d'un humour bon enfant qui respire la joie de vivre.
C'est pourquoi la Provence est et restera attachée à sa crèche et ses santoun, si elle ne veut pas perdre son âme.
La Vie Paroissiale
Chemin de Croix dans la colline, jusqu'à la grotte du Loup
→ Vendredi Saint 29 mars 2013
Les enfants du Caté et leurs parents étaient conviés à ce chemin de croix nocturne, et une bonne trentaine de personnes ont accompagné le père François-Régis, porté la croix de bois, lu les textes d'Evangile, écouté les commentaires éclairés du père, prié et chanté sur ce chemin qui longe la colline au-dessus de La Fare, passe en contrebas des ruines du Castellas et arrive finalement à la grotte dite "du Loup".
VOIR Vendredi Saint, la Passion du Seigneur