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AIX et ARLES

Diocèse

Bienvenue sur le site de la paroisse de La Fare-les-Oliviers

LE VILLAGE au XXe siècle


Actuelle avenue Pasteur, 1908

Carte postale expédiée le 9/11/1905






La place de la Fontaine  (carte postale expédiée le 10-8-1908)

MODERNITE  au XXe siècle


La mine de La Fare-les-Oliviers

Vue de la mine de lignite, à la fin des années 1940, installée près des auberges et au milieu des oliviers dont la récolte fut toujours respectée. Au fond le terrain d'aviation et les hangars de Berre-La Fare. Au premier plan, devant les installations du puits de mine,  des étais de bois destinés aux galeries.




Tricycle à moteur, année 1901








L'électricité à La Fare en 1924 Equipe d'installation. 

Le premier soir où fonctionna l'éclairage public, on dit que les Farens sortirent malgré la pluie pour contempler, sous les parapluies, la lumière produite par la "fée électricité".

AGRICULTURE et ELEVAGE

au XXe siècle


Pastoralisme

près de la chapelle Sainte-Rosalie








Scène de labour profond Château-Virant

La charrue à balancier est tirée par quatre chevaux. Au second plan, la silhouette du chjâteau. Au fond, la crète des collines, ligne de partage des eaux entre les bassins de la Touloubre et de l'Arc.




La cueillette des olives en 1934









Vendanges vers 1950

quartier des Platanes


Histoire de La Fare


période contemporaine




LA MINE DE LIGNITE


La mine tint une place certaine à La Fare à deux époques éloignées l'une de l'autre. En novembre 1828 est dressé un plan de demande de concession, approuvé en 1831, portant sur 5 communes.

Selon un rapport de 1902 : « La concession de mines de lignite de La Fare a été accordée aux sieurs Armand, Gourdy, d'Albertas, Bayle, Michel et Rougement Frères par une ordonnance royale du 22 septembre 1831. Ses limites portent sur le territoire des communes de La fare, Velaux, Berre, Lançon et Ventabren, arrondissement d'Aix et renfermant une étendue superficielle de 2154 hectares…

La concession de La Fare est située à l'extrémité nord-ouest du bassin de Fuveau. Sa puissance totale a été évaluée à 1,50m mais on n'a aucune idée de sa puissance utile… La mine de La Fare est  abandonnée  depuis 1838 et les travaux qui ont été effectués ont tous été entrepris aux affleurements de la couche exploitable et n'ont pas été poussés en grande profondeur. Ils se sont éboulés peu de temps après leur abandon et ne peuvent plus donner d'indication utile  sur la richesse du gisement.

L'emplacement ders descenderies dont on trouve encore la trace occupe, aux affleurements de la couche,  une longueur d'environ 600 mètres. D'après les rares renseignements contenus dans les archives du service des Mines, le charbon extrait aurait été de mauvaise qualité et on aurait eu à lutter, dès le début, contre des difficultés causées par les eaux souterraines.

La qualité du lignite s'améliorera très vraisemblablement en profondeur, mais les difficultés d'épuisement (sic) ne feront qu'augmenter au fur et à mesure qu'on s'enfoncera dans la couche. Le terrain de lignite contient, en effet, des bancs de calcaire perméable et sa perméabilité est augmentée par les rejets nombreux qui ont été rencontrés par les anciens travaux. A la surface, le terrain est plat et traversé, de l'Est à l'Ouest, par la rivière de l'Arc ».

A l'époque de ce rapport, on demandait la déchéance des propriétaires de la concession initiale. Mais il ne semble pas que la Compagnie minière de La Fare qui fut créée à ce moment-là et qui déposa son bilan en 1934 n'ait jamais repris l'exploitation d'un site faren. Il fallut attendre la Deuxième Guerre Mondiale et les contraintes de l'économie de guerre pour que la mine renaisse.

Ouvert le 30 décembre 1940 par les raffineries de sucre Saint-Louis pour alimenter leurs usines marseillaises, lamine ferma en 1947 et fut tout à fait abandonnée en 1949. On y tirait un mauvais lignite à un peu plus de 100 mètres de profondeur. Dans le contexte des années de guerre, la mine que dirigeait M. Castel (grand-père du Dr Gérard Castel de Rognac) permit à de nombreux jeunes Farens d'échapper au S.T.O. 'Service du Travail Obligatoire). Grâce soit rendue à l'ingénieur Castel qui, à sa manière, fit acte de résistance en empêchant les départs en Allemagne. L'eau des galeries de mine servit par la suite à alimenter partiellement le village.

(La Fare-les-Oliviers  « Le Temps Retrouvé »,  p.67)



L'INDUSTRIE


En 1930, l'instituteur communal répond au questionnaire de l'Encyclopédie des Bouches-du-Rhône : « … depuis deux ans, un centre industriel en voie de construction au quartier de Bruni (commune de Berre) a attiré de nombreux ouvriers étrangers qui ont élu domicile au quartier des Bastides […et] ont porté la population à 1300 habitants. Ces étrangers de nationalité espagnole, italienne, grecque, forment une colonie de 300 individus environ ; ils exercent surtout la profession de journalier, manœuvre pour la construction d'usines mentionnées plus haut. Avant la guerre, les étrangers étaient peu nombreux. Seules quelques familles italiennes et espagnoles se livraient aux travaux de l'agriculture ».


Cet afflux de population marque un tournant dans l'histoire farenque ; il enraye la chute de la population, il constitue le premier signe d'une rupture des anciennes traditions villageoises, jusque-là presque entièrement tournées vers l'agriculture.

Cette tendance s'accentuera après la Libération. Avec près de 1 400 habitants à la fin des années 1950, La Fare retrouvait son niveau de population de la fin du second Empire, mais la nature de cette population s'était modifiée : des activités industrielles battaient en brèche la vieille prédominance de l'agriculture et des services, reléguant La Fare dans un rôle de village dortoir. Un monde prenait fin, un autre commençait.

(La Fare-les-Oliviers  « Le Temps Retrouvé »,  p.67)



EPIDEMIES ET CATASTROPHES NATURELLES


La grande peste de 1720 occasionna peu ou pas de décès à La Fare, grâce à l'intercession de sainte Rosalie, demandée sur insistance de Joseph Benoist de Roux.  Voir  La grande peste de 1720

En 1788 on parle d'épidémie suite à une série de décès suspects, qui font cesser les oppositions au déplacement du cimetière de l'église, jusque-là demandé sana succès par Monseigneur l'Archevêque et Monsieur de La Fare.

En 1835, une grande épidémie de choléra ravage la Provence : dans une lettre adressée à la ville d'Aix, on lit  « une ville de 140 000 âmes  (Marseille) réduite en ce moment à peut-être 50 000 âmes, tout le monde a fui, plus de 10 000 occupent la banlieue… nous en sommes venus à ne pouvoir ensevelir nos morts… »  Le choléra renaît en 1837 et on enregistre des morts à Lançon et La Fare.

En mars 1847 on signale deux morts causées par la variole.

En août 1854, 30 personnes sont atteintes de cholérine grave… le maire de La Fare  règlemente la vente de fruits.

En 1885 le choléra réapparait en France et La Fare reçoit un versement pour les familles nécessiteuses… de 24,90 francs.

En 1847, les bêtes à laine ont une épidémie de clavelle, dite « picote » : des troupeaux sont isolés. Nouvelle poussée en 1860.

En 1853, les vers à soie sont atteints de maladie. Des chiens enragés traversent la commune et mordent une vingtaine d'animaux abattus sur le champ.

En 1859, le phylloxéra atteint les vignes de La Fare.

En 1909, le tremblement de terre de la Trévaresse est ressenti à La Fare, mais les dégâts sont légers : les anciens affirment que le séisme s'est arrêté à l'oratoire de sainte Rosalie.

En 1910 des gelées tardives détruisent les promesses de récolte des amandes, des fruits et des primeurs. De plus, le noir réduit la récolte des olives à la portion congrue.

(Monographie historique de La Fare les Oliviers, Jean G. Laviolette, 2e édition 1987, Association Sciences et Culture, Berre 13180)