Hospice Saint-Jean
L'entrée, dans les années 1960.
La belle maison visible au fond fut construite en 1887 : avec 26 ouvertures et sa façade nord était largement ouverte , la villa Saint-Jean se voulait une sorte de réplique au Pavillon tout proche.
Maison de Retraite Saint-Jean L'entrée en 2011.
La Maison de Retraite Saint-Jean, côté Sud, ouvre sur un large jardin..
Soeurs Hospitalières de Saint Thomas de Villeneuve
Leur vocation est de s'occuper des pauvres ...
et des malades.
Hospice Saint-Jean (1934)
La Maison de retraite Saint-Jean en 2011
L'HOSPICE SAINT-JEAN
Sur la photo noir et blanc ci-contre, on distingue une belle maison tout au fond :
la villa Saint-Jean, construite en 1887, devient hospice Saint-Jean en 1934, puis Maison de Retraite Saint-Jean en1963.
La vue, prise du nord sur le chemin reliant l'avenue du Pavillon à celui des Thèses, montre la façade nord largement ouverte, avec 26 ouvertures.
La villa, construite par Edouard Guien, se voulait une sorte de réplique au Pavillon tout proche : alors propriétaire du Grand Moulin , ses intérêts s'opposaient à ceux de Cyprien Laugier, propriétaire du Moulin Neuf et du Pavillon…
Source : La Fare-les-Oliviers « Le Temps Retrouvé »
Michel MILLET & Félix MLAFFE, 199 4, Editions Equinoxe, 30320 Marguerittes
AUJOURD'HUI
"La maison de retraite Saint-Jean est un établissement de petite capacité, confortable, chaleureux, situé dans un environnement exceptionnel : un écrin de verdure au centre du village. Les valeurs de dignité, d'humanité fondent notre projet de vie." peut-on lire sur la page d'accueil du site internet :
60 résidents bénéficient aujourd'hui de cet environnement médicalisé.
Voir la Messe du temps de l'Avent
ORIGINES
Selon Mr Jacky SARRAZIN, Directeur de la Maison de Retraite Publique Saint-Jean, 12 avenue du Pavillon, 13580 La Fare-les-Oliviers, l'établissement créé en 1934 sous le nom d' Hospice Saint-Jean etait servi initialement par les sœurs de St Thomas de Villeneuve.
LES SOEURS HOSPITALIERES
La Congrégation des Soeurs Hospitalières de Saint Thomas de Villeneuve fut fondée à Lamballe, en Bretagne, en 1661, par le Père Ange Le Proust (1624-1697), religieux augustin, alors prieur du couvent de l'Ave Maria de la ville.
Devant la détresse des malades du petit Hôtel Dieu, les désordres causés par les vagabonds qui s'y réfugiaient et le délabrement de la chapelle, il cherche le moyen de remédier à cette misère qui le bouleverse... Alors qu'il prie devant le Saint Sacrement, il reçoit "l'illumination intérieure" : pour s'occuper des pauvres malades, il faut des coeurs et des mains de femmes, toutes données à Dieu et à ses pauvres ..." Les premières jeunes filles qu'il réunit sont des Tertiaires de Saint Augustin, membres de la Confrérie de la Charité. Tout naturellement, la petite société naissante reçoit la Règle de Saint Augustin et les Constitutions spécifiques à sa mission hospitalière.
Entre temps, en 1658, le Pape Alexandre VII canonise l'Évêque espagnol Thomas de Villeneuve. Pour le Père Ange qui l'admire et le prie depuis son noviciat, c'est le modèle qu'il faut donner à la petite famille religieuse qu'il veut fonder.
L'Acte de Fondation est signé le 16 février 1661, entre la ville de Lamballe et la Confrérie de la Charité pour "La plus grande gloire de Dieu et le bien public... sur proposition du Père Ange Le Proust".
L'installation des 3 premières jeunes femmes a lieu, solennellement le 2 mars 1661. Les soeurs vivront parmi les malheureux, dans l'hôpital même.
Quand le 16 octobre 1697 le Père Ange meurt, la Congrégation compte une vingtaine de communautés. La voie est tracée, les nouvelles hospitalières seront les pionnières qui ouvrent le chemin à toutes celles dont l'idéal sera le même au cours des siècles :
- AIMER ET SERVIR DIEU ET LE PROCHAIN
- FAIRE FLEURIR L' HOSPITALITÉ
- AGIR AUPRES DE TOUS AVEC TENDRESSE ET CORDIALITÉ
Site internet de la Congrégation :
http://www.congregation-stv.org/
