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AIX et ARLES

Diocèse

Bienvenue sur le site de la paroisse de La Fare-les-Oliviers

Réseau de signalisation

On sait qu'il l'existait des postes de guetteurs le long du littoral, chargés de signaler par des feux les navires s'approchant de la côte. De la Turbie aux embouchures du Rhône, 32 postes éraient prévus et la pratique des feux était courante.






Le Castellas

Sur cette reconstitution, on remarque la double enceinte sur le versan Sud.

la fortification primitive aurait fait partie du réseau de tours à feu qui signalait l'arrivée des envahisseurs : de ce promontoir la vue porte jusqu'à l'Etang de Berre...

L'église et le cimetière étaient protégés par le premier rempart, quant au seigneur, il demeurait sur le site le plus élevé, derrière le deuxième rempart.




Face Nord

On distingue au premier plan une tour carrée et au 2e plan une tour ronde. L'accès est aujourd'hui interdit, des fouilles ont encore lieu sur le site.







Le "Castellas" épouse littéralement le rocher : on remarque les murailles de part et d'autre de l'escarpement rocheux.














La première enceinte du château présente un large arrondi, bien conservé.










Le château de La Fare

 (Collection Bibliothèque Méjanes, Aix-en-Provence, Dessin à la plume avec rehauts de lavis, non daté - XVIIIe siècle)

Le seigneur de La Fare cessa d'habiter ce château très inconfortable à partir de 1705 pour résider au Pavillon.







Approche du Castellas par le Sud.


Histoire de La Fare


période médiévale




Origine du nom

Le plus souvent l'éthymologie Fare-Farossium-Faro-Feu est avancée. En effet la notion de surveillance, de feu, s'accorde bien avec l'emplacement et les dimensions du castellas. Ce dernier faisait partie, avec la tour à feu de Suleauze, d'un système de signalisation couvrant les voies d'accès vers l'intérieur des terres.


Les armoiries de La Fare figurent dans l'Armorial Général de France, institué par l'Edit de 1696 :

« D'azur à main dextre de carnation tenant un flambeau d'or allumé de gueule », on peut y voir la matérialisation héraldique de l'origine du nom de la commune. 

En 1870, on rajoute une branche d'olivier.

Avec le temps, l'orthographe varie, la Phare -Lafare - La Fare.

Par décret de 1919, la commune est autorisée à faire figurer à côté de son nom « les Oliviers ».

La légende dit que les gens du château (le Castellas) utilisaient ce flambeau pour emprunter un souterrain reliant le château aux basses terres (le Pavillon) et également pour prévenir l'arrivée de navires ou d'armées ennemies.


LE CHATEAU

La valeur de l'emplacement comme élément d'un système de signalisation ne fait guère de doute. C'est pour protéger ce site qu'un petit château fut construit : il figure dans un  testament de 1170 et une chronique d'alors précise que « la population entière de la seigneurie pouvait tenir dans la citerne du château ».

Les constructions de pierre posaient de gros problèmes aux hommes ; il fallait de bonnes pierres et il fallait les amener. Le mur sud du château est fait en partie de pierres récupérées des maisons et temples qui existaient le long de l'Arc. La méthode était courante à l'époque. 


Voir  le Castellas commentaires   et   le Castellas photos


Construit sur un éperon rocheux de la chaîne d'Eguilles, le château de La Fare dominait la basse vallée de l'Arc ; de son donjon, comme de sa plate-forme avancée, la vue s'étendait au loin. Il possédait les caractéristiques des constructions militaires du Moyen-Age : une situation dominante propice à l'observation, un accès difficile, des enceintes et entrées successives ; certaines, étroites, étaient disposées de telle façon qu'une seule personne pouvait se présenter de front et que l'usage d'un bélier s'avérait impossible.


La contenance réduite de la citerne laisse penser qu'il s'agissait davantage d'un lieu d'observation que d'un lieu de garnison ou de résidence.

Louis Bayet, dans « le petit monde de l'étang de Berre » rapporte que « après les dernières invasions sarrasines fut construit le premier château au lieu-dit « le castellas ».

Pour mémoire, en 838 les sarrasins lancèrent un raid dans le port de Marseille et revinrent ensuite quatre fois en Camargue et dans le port phocéen, avant d'être chassés définitivement en 973 de la Garde Freynet.  Un point d'observation était donc bien justifié avant « ce premier château ».


D'après certains éléments, on peut dire que ce château dont subsistent des ruines fut construit au Xe peut-être au XIe siècle, en effet :

- aucune tour ni château fait de pierre n'est connu en France avant 994

- l'épaisseur des murs, la forme carrée des tours et donjons sont des indications précises

- le genre de liaison de l'appareil de maçonnerie est révélateur d'une époque

Le type de mur est à deux parements entre lesquels le remplissage est de pierres quelconques et de de ciment.

On peut dire qu'il comprenait un corps central et un donjon carré, défendu au sud par deux enceintes successives. Le caractère abrupt du côté Nord constituait un obstacle infranchissable.

L'enceinte extérieure, destinée à protéger la population en cas d'attaque devait permettre de résister aux premiers chocs : elle abritait église, cimetière, hangars… La seconde enceinte constituait une position de repli, quant au château proprement dit, il était réservé au Seigneur ou son lieutenant et à la garnison.


Le château se présente comme suit : une cour, trois pièces, la dernière en sous-sol (cave ou cellier), un donjon carré. Une tour de guet située sur l'avant de l'éperon rocheux s'ouvrait sur une petite plate-forme d'où pouvaient être émis des fumées ou des feux.

Un bâtiment comportait une sorte de crypte accessible par un escalier extérieur (alors que les voûtes des autres pièces sont en plein cintre, ce bâtiment comporte des voûtes d'arête d'une technique plus évoluée, suggérant une construction plus tardive, XIV ou XVe siècle).

La vie ne pouvait qu'être spartiate, ce qui explique qu'après l'avoir partiellement reconstruit, les Forbin ne l'habitèrent qu'épisodiquement.

 

En 1652 une chapelle privée semble avoir été ajouté au pied « d'iceluy ». Dix-huit ans plus tard une remise en état de l'ensemble est envisagée.

Jusqu'en 1705 le château est la résidence du Seigneur, ensuite c'est le Pavillon. 

A partir de 1752 on ne parle plus que des débris du castellas : une végétation sauvage l'envahit, le tremblement de terre de 1909 l'ébranle encore plus.


SOURCE :

Monographie historique de La Fare les Oliviers,  Jean G. Laviolette,

2e édition 1987, Association Sciences et Culture, Berre 13180