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AIX et ARLES

Diocèse

Bienvenue sur le site de la paroisse de Ventabren

1896  Ecole libre de Ventabren photo de classe.

Ventabren 1932 :

La Fête des Rameaux, après la Grand'Messe

années 1930  Première Communion : les enfants en habit de communiant

1927  La Pastorale Maurel  / Représentation dans la nouvelle salle des fêtes, l'équipe au complet ; Mr Devaux, Maire, au centre de la photo.


Patrimoine sacré


Pratique religieuse





1743  Relations entre le curé et le prieur

Des difficultés de préséance entre le prieur et le curé furent réglées par une convention de 1743 : « Il est permis au prieur de mettre une chaise de distinction même au-dessus de celle de l'officiant, et d'officier les quatre principales fêtes et celle du patron,  le vicaire devant faire diacre, sans porter l'étole ; que dans toutes les cérémonies le prieur aura le pas sur le vicaire et que ce dernier ne pourra prendre que la qualité de vicaire perpétuel… » Quelques années après, les marguilliers étant requis de rendre leurs comptes dans la maison prieurale, et le vicaire y assistera « si bon lui semble ».

En 1719 se dessine une velléité de résistance de la part du vicaire Braquety. Il adressa à l'archevêque une requête dans laquelle il exposait que le prieur, ne représentant qu'un moine, ne pouvait s'ingérer dans les fonctions curiales, « les moynes en effet étaient obligés anciennement, lorsqu'ils étaient chargés des cures, de les faire régir par un moine séculier. »  (Abbé Constantin)


1840  Le pèlerinage à Saint-Honorat

Jusqu'à 1840, la population de Ventabren avait la pieuse coutume de venir en pèlerinage à Saint-Honorat à pied, croix et bannière en tête…


« Au service divin la cloche nous appelle ;

Nous dirigeons nos pas vers la sainte chapelle.

Sur son emplacement dominé par les bois

De l'antique vallée, on voyait autrefois

Un couvent dont le nom et la longue existence

Sont acquis désormais aux fastes de Provence.

Ce n'est plus qu'une église et non un monument,

Et la simplicité fait tout son ornement…

… De ces agrestes lieux, la source cristalline

Serpente sous la mousse au pied de la colline ;

Elle est intarissable et va dans le verger,

Puis l'eau court abreuver le jardin portager.

On y cueille la rose et l'humble violette.

Lorsque les visiteurs accourent à la fête,

Ils trouvent le repos dans ce paisible lieu

Où l'âme se recueille et cherche à prier Dieu… »

R. de Beauregard, 1885

                                                      

Extrait d'une pièce composée pour la fête patronale de l'antique ermitage, qui avait lieu le lendemain de la Pentecôte.


1861  La question du presbytère

La sous-préfecture informe Mr le Maire que « Mr le ministre de l'Instruction Publique et des Cultes » a accordé un secours  de 2000F pour l'aider à payer la dépense d'acquisition d'un Presbytère.

5 décembre 1861 :  « Napoléon, par la grâce de Dieu et la volonté Nationale, Empereur des Français » avons décrété et décrétons que la commune de Ventabren est autorisée à acquérir des Sieurs Laplace Frères, moyennant le prix principal de 5000 F… une maison contigüe à l'Eglise paroissiale et ses dépendances ''pour y transférer le presbytère et... d'approprier l'ancien presbytère à l'usage d'école''.

5 août 1862 :

Le curé écrit à Mr le Maire pour lui faire connaître sa ''répugnance'' à ce changement et déclare : « dans cette affaire, je dois prendre les intérêts de mes successeurs comme je désire qu'on prenne les miens… il est vrai qu'il y aurait un avantage pour Mr le Curé d'être logé à côté de son église… il n'aurait plus à monter pour arriver chez lui… Le curé occupe actuellement le logement, ce qu'il y a de mieux dans le pays : le point de vue dont il jouit, le petit jardin comme aussi son promenoir séparés du village… et de la foule… pour trouver la solitude agréable. » (C'était l'annexe du prieuré).

« Dans la nouvelle maison, il sera toujours obligé de rester forcément enfermé, et encore, il sera constamment exposé aux regards indiscrets d'un monde curieux… tout le village verra et saura ce qui se passe et ce qui se dit dans sa maison, inconvénient capable de lui rendre sa retraite insupportable. La solitude et le calme nécessaire au prêtre qui prie, lit et étudie, seront sans cesse troublés par les causeries, par les cris de la rue… je ne parle point ici des bruits qui pourront l'inquiéter à la sortie des cafés et les jours de dissipation. »

La fin de sa lettre précise : « … pour favoriser la construction du nouvel Hôtel de Ville et de la maison d'école, je me contenterai, pour le moment, de quelques réparations au presbytère et aux murs du jardin… »

Mr le Curé a eu gain de cause. Il n'y a pas si longtemps, l'actuelle rue Saint-Denis s'appelait encore  « rue du Presbytère. »

Dans l'un des projets de l'époque, la maison curiale est bien prévue dans une partie de la maison Laplace. On y voit également une prison et l'appartement du percepteur.

Le fronton de la porte d'entrée de la mairie porte la date de finition des travaux qui correspond à l'installation de la « Maison Commune », de l'école de garçons et du logement de l'instituteur.


1881 L'école privée

Refus d'implantation d'une école privée à Ventaben, en 1881.

Une pétition signée par « les pères de famille et habitants de la section du chef-lieu de la commune de Ventabren » refuse la création ''d'une école congrégationiste au village''… pour les raisons suivantes :

1 La commune est divisée en 3 parties distinctes :

-  le village, 575 habitants,  ayant une école pour chaque sexe.

-  le hameau de Coudoux, 400 habitants ayant également une école pour chaque sexe.

- le hameau de Roquefavour, 100 habitants ayant une école libre fondée l'an dernier sur le territoire d'Aix ( sans doute celle fondée par Mme veuve Ziem au Paradou).

Ce qui fait cinq écoles pour 1075 habitants.

2 L'école que Mme Martin veut créer n'a que 17 filles de 6 à 13 ans qui toutes fréquentent l'école communale.

3 Il est certain que le résultat sera la division de la population… Le Maire et son Conseil municipal ont déjà émis un avis défavorable.

                                                                       

Une école privée a finalement été ouverte après 1881. 

Elle fonctionnait à la fin du XIXe siècle et certainement après, à côté du nouveau presbytère. Elle n'existait plus en 1909.

Les religieuses qui s'occupaient de ces écoles privées venaient du « couvent » du Paradou.


Voir le Paradou


1913  Interdiction des manifestations religieuses

Un arrêtré du maire de Ventabren en date du 20 janvier interdit toute manifestation religieuse extérieure pour l'année 1913, sur toute l'étendue de la commune - sauf enterrements et port du viatique.

Voir  arrêté municipal 20-01-1913


1929  Statue de sainte Thérèse

Inauguration de la statue le 11 août 1929.  


(Source :  Ventabren Autrefois, Evelyne DURIN, 1995, Office de la Culture et du Tourisme de Ventabren, autres sources)