[creation site web] [creation site internet] [logiciel creation site] []
[Mentions Légales]
[Plan du site]
[Liens utiles]
[Contacts]
[Infos Pratiques]
[Horaires des messes]
[Evènements]
[Calendrier]
[Bulletin paroissial]
[Contacts]
[Liens utiles]
[Index]
[Accueil Ventabren]
[Ventabren-paroisse]
[Vie paroissiale]
[Situation financière]
[Evènements]
[Fêtes religieuses]
[Histoire et Patrimoine sacré]
[Période antique]
[Oppidum de Roquefavour]
[Période médiévale]
[Château de la Reine Jeanne]
[Pont de Saint-Pons]
[Période moderne]
[Moulin de la Récense]
[Période contemporaine]
[Agriculture]
[Problème de l'eau]
[Les lavoirs]
[Aqueduc de Roquefavour]
[Gare de Roquefavour]
[Chapelles]
[Croix Oratoires]
[Eglise Saint Denis]
[Les cloches de 1933]
[Ermitage Saint Honorat]
[Prieuré]
[Pratique religieuse]
[Archives]
[Mémoire du Village]
[Cimetière]
[Morts pour la France]
[Vie d'antan]
[Reperes historiques]
[]

AIX et ARLES

Diocèse

Bienvenue sur le site de la paroisse de Ventabren

Domaine de la Baronne :

pierre sculptée portant des motifs de coquille Saint-Jacques, témoignage peut-être d'une étape sur le chemin de Compostelle.

  

Domaine de la Baronne :

Croix dans un bloc de pierre, trouvée dans les terres du domaine.

Roquefavour :

Les engrenages impressionnant du "Moulin du martinet…" ont été conservés et témoignent du passé industrieux de ce lieu.

  

Le Moulin de Roquefavour, au bord de l'Arc, devenu successivement martinet à cuivre, moulin à farine, moulin à strontium et aujourd'hui, restauration -traiteur, dans

un cadre somptueux.

Four du Quartier de l'Héritière.

Four banal à Roquefavour, dans la végétation.

Plan d'une glacière, telle que celle des glacières de Provence de Madame de Venel, située à Roquefa-vour.

(Ventabren, Autrefois)


Histoire de Ventabren


Période Moderne




ROQUEFAVOUR XV-XVIIIe siècles


Le commerce de la glace

Au XVIIe siècle il existait une glacière, derrière le four banal, près de la rivière l'Arc. Elle permettait de conserver pendant plusieurs mois la glace naturelle.

Le commerce de la glace générant quelque bénéfices, attire la convoitise de grands personnages, dont Madame de Venel. Magdeleine Gaillard, fille de Pierre Gaillard de Longjumeau, seigneur de Ventabren, se marie avec Gaspard de Venel de Garron conseiller au Parlement de Provence, qui devient Maîtres des Requêtes de la Reine et conseiller d'Etat.

La Reine, informée des services que la famille Gaillard avait rendus à la Couronne, donna à Madame de Venel les glacières de Provence qui appartenaient au domaine. Ce don assurait à cette Dame une revenu annuel de 20.000 livres.  (p.132)


Le four banal

A proximité de la glacière,  il y avait un four banal, sur le flanc de la colline, en face de l'actuel « Moulin de Roquefavour ».

A l'époque féodale, l'usage des fours, moulins, pressoirs appartenant au seigneur, était obligatoire. Ces banalités étaient un droit seigneurial, l'un des plus lourds et des plus détestés.


Les archives parlent d'un four banal dans le village de Ventabren.

Quartier de l'Héritière, un four a été superbement conservé, dans la maison de Mr et Mme Pons…

(p.135)


Le martinet à cuivre

« C'est la quintessence de la Provence, symbolisée par ce magnifique Moulin de Roquefavour et son platane âgé de deux cents ans. Y entrer, c'est faire un bond dans le passé : le murmure de la rivière qui envahit de son silence languissant les plus post-modernes de nos contemporains, ce platane qui porte sur nous un regard médusant en face duquel l'humilité est encore un péché d'orgueil, l'odeur des pierres qui exhalent le parfum des senteurs de la terre et la couleur des choses dans un bleu tombé du ciel et envoyé des dieux. Il est certain qu'en des temps immémoriaux, les dieux olympiens ont dû goûter ici à l'infinie béatitude de leur plénitude ».

(site internet du Moulin de Roquefavour)


Le « Moulin de Roquefavour » était autrefois appelé « Moulin du martinet» car sa fonction primitive, au temps de la royauté, état de broyer du cuivre, destiné peut-être au sulfate de cuivre (déjà au XIIIe siècle, époque de Saint Albert le Grand, dominicain, professeur de renom, les alchimistes parlaient du sulfate de cuivre sous les noms de couperose ou vitriol bleu).

Vers 1880 on a commencé à utiliser le sulfate de cuivre comme fongicide anti-mildiou, sur la vigne.

L'utilisation du cuivre remonte à 9000 avant J.-C., il était encore très employé au Moyen-Age et à la Renaissance.

La loi du 21 avril 1810 exige une demande d'autorisation pour l'exploitation d'un martinet. L'ordonnance du Roi (LOUIS XVIII), N°9960, du 20 décembre 1820, « autorise le Sr. Blanc à conserver et à tenir en activité le martinet à cuivre qu'il possède sur la rivière d'Arc, domaine de Rocfavour, commune de Ventabren, arrondissement d'Aix…»

Exemple d'activité d'un martinet à cuivre, créé vers 1776 à Auriol : il  a d'abord produit des fonds de cuves pour les savonneries, puis elle s'est cantonnée dans la confection d'objets de taille plus réduite : des chaudrons, de petits bassins pour les balances,... Description de l'aménagement intérieur :  "...trois étages avec deux marteaux, six trompes, quatre feux de fusion, une réserve de bois de pin et de charbon de bois. L'établissement emploie quatre ouvriers."


Ensuite le Moulin du martinet devient moulin à farine jusqu'en 1920.

Le meunier fut Mr Olivier, sa réclame de l'époque mentionne une « Minoterie à cylindres » à Roquefavour.

En 1878, la minoterie Fraissinet était exploitée par un fabricant de pâtes alimentaires à Aix.

Enfin, le moulin changea encore une fois de fonction quand Mr et Mme de Vitry y ont broyé du strontium, (un métal alcalino-terreux analogue au baryum, extrait de carrières situées à Coudoux ) qui servait à faire le papier glacé utilisé notamment pour la revue l'Illustration.

La poudre obtenue était aussi achetée par les savonneries de Marseille pour rendre leur savon plus abrasif.

LES GRANDS DOMAINES XV-XVIIIe siècles


La Baronne

La Baronne est un domaine situé au Nord-Est de Ventabren. D'abord propriété des Arlatans de Montaud, marquis de la Roche, baron de Lauris, la Baronne passa au début du XVIIe siècle à la famille des Gaillard, seigneurs de Ventabren et de Roquefavour.

Dès le début du XVIIIe siècle, les Gaillard de Longjumeau habitèrent leur maison de campagne de la Baronne. Ensuite, le domaine fut acquis par les Eymard de Montmeyan.

Mme Aillaud, actuelle propriétaire, est une descendante de la famille Monclar, propriétaire du domaine depuis 200 ans, après acquisition en viager auprès de Mme Delmas, elle-même descendante des Eymard de Montmeyan. (p.99)

La porte du château était surmontée des armoiries des Gaillard.


Contrat de mise en fermage de la Baronne consenti par Louis Henry Gaillard de Longjumeau et la Bourdonnière, comte et seigneur de Pourrières, chevalier de l'Ordre de Malte :

« L'an mille sept cent soixante et quatorze, le seize novembre après-midi fut présent par devant nous, Notaire royal du lieu d'Eguilles et témoins soussignés, haut et puissant seigneur messire Louis Henry Gaillard de Longjumeau, seigneur du présent lieu de Ventabren et la Bourdonnière comte et seigneur de Pourrières, chevalier honoraire de l'Ordre de Malte lequel de son gré a « arrenté » et « allienné » par le présent acte, de son consentement, à Jean Durand, natif du lieu d'Eguilles, habitant au présent domaine de la Baronne ici présent stipulant et acceptant la terre de ménage de la Baronne et ses dépendances, à ce, compris les pieds de vignes et quelques oliviers au couchant… Cet ''arrentement'' est fait pour le terme de neuf années. » (p.101)


Château Blanc

Au XVIIe siècle, la famille Le Blanc acquit une partie du fief de Ventabren où elle fit construire une bastide. Esprit Le Blanc, fils de Charles, conseiller au Parlement de Provence en 1712, fut anobli par charge de secrétaire du Roi en 1683 et devint seigneur de Ventabren à la même époque.


Les seigneurs de Gaillard et Le Blanc se sont donc partagés le terroir de Ventabren.

Les litiges n'ont sans doute pas manqué, comme le montre cet extrait d'une « consultation employée pour griefs pour Messire Esprit Le Blanc, contre Messire Pierre Laurens Xavier de Gaillard » (août 1746) :


Mr Le Blanc se plaint d'un jugement « qui attribue à Mr de Gaillard l'entière perception des ''lods'' et l'exercice du droit de prélation sur toutes les maisons du village de Ventabren, quoique par la transaction du 15 janvier 1738, qui est la loi de ces deux seigneurs, il ait été dit de la manière la plus énergique qu'ils jouiront des droits de lods et des droits de prélation par moitié… »

Plus loin on peut lire : 

« Pour que Mr de Gaillard pût s'approprier les Directes des maisons du Village en entier, il faudrait que l'acte eût dit : du côté du village ICELUI NEANMOINS COMPRIS… l'on pense donc que Mr Le Blanc doit insister devant la Cour à la réception de son Expédient , et de se flatter de l'obtenir de sa justice. »  (p. 104-105)


Archives, XVIIIe siècle

28 août 1714

A Monsieur le juge de Ventabren ou son lieutenant

Suplient humblement Estienne Gebelin, André Ber mesnager du lieu de Ventabren, Estienne Ville Vieille, berger des bestiaux apartenans à monsieur le Camus  et André Chiouste, gardien de ceux de monsieur d'Antoine conseiller en la cour de parlement remontrent que les bergers qui font depaitre leurs troupeaux dans toute la terre gaste du lieu de Ventabren sont en coutume d'y construire des cabanes pour leur servir d'azile pendant presque la moitié de l'année dans lesquelles ils mangent, couchent et mettent pour leur nourriture et entretien de petites provisions sous la bonne foy publique ou ils vivent depuis longtemps se trouvant dans le lieu déserts et écartés, néanmoins les suplians ayant construit une cabane audit terroir cartier appelé les Gourgos de Bompar comme font les autres  bergers, dans laquelle ils avoint laissé des cordes, du bois et des courges et autres choses pour leur usage. Le nommé Jean Chailan, berger du sieur De Pereisc auroit mardy dernier quinziesme du courant pris et enlevé tout ce qui estoit dans ladite cabane et non content de cela par une malice et un excès punissage il auroit mis le feu à ladite cabane et réduit icelle et tout ce qui estoit aux environs en cendres les suplians faisant depaitre pour leurs bestiaux mais comme c'est là une voie de fait qui mérite une punition exemplaire s'agissant d'un vol fait à de pauvres bergers  du peu qu'ils y avoint et d'une incendie commise à leur(s) cabanes ou ils n'ont d'autre azile pendant presque la moitié de l'année ou ils doivent estre seureté et non pas exposé à la malice d'un incendiaire. Comme est ledit Chailan qui par le feu qu'il a mit à ladite cabane  auroit peu causer un dommage et une ruine considérable au terroir de Ventabren, menassant encore les jours les suplians de les aller brûler dans leurs cabanes à quoy la justice doit obvier ce qui les oblige d'avoir recours icelle pour leur estre pourveu. Ce considéré, vous plaira monsieur ordonner que sur tout ce que dessus circonstances et dépendances il en sera par vous  informé tesmoins assignés suivant l'ordonnance pour l'information prise et communiquée au procureur juridictionnel y estre ordonné ce qu'il appartiendra par raison , et faires bien. Malladre.

(p.219)


(Source :  Ventabren Autrefois, Evelyne DURIN, 1995, Office de la Culture et du Tourisme de Ventabren)



  

JavaScript code/Saint du jour