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AIX et ARLES

Diocèse

Bienvenue sur le site de la paroisse de Ventabren

Le Moulin Poitevin est situé au bord du "Chemin du Moulin à Huile".


La bâtisse en pierre est manifestement très ancienne, sans doute du XVIIIe siècle, comme  le Moulin de la Récense.







Aire de battage des Bonfils :

divisée en secteurs parallèles, la voiture donne une idée de sa taille.










Aire de battage de la Récense :

large et circulaire, elle est divisée en tranches et parfaitement conservée.










Aire de battage du moulin :

situé au pied du Moulin de Ventabren, cette aire est envahie d'herbe mais les galets sont encore discernables...









LES OLIVIERS


Pendant longtemps, l'olivier fut avec l'amandier et la vigne, une des principales ressources de terroir essentiellement agricole.

Pour raoul HONNORAT, le terrible gel de 1956 a tué une grande partie des oliviers. Ensuite les Italiens se sont portent acquéreurs du bois d'olivier, ils sont spécialistes de la sculpture de ce bois : beaucoup de propriétaires ont préféré vendre leurs arbres et l'olivier a quasiment disparu de Ventabren.

Pour les amandiers, c'est le manque de rentabilité qui leur a été fatal, au profit des amandes venues de l'étranger.


Il existait dix moulins à huile dans la commune, dont un à l'emplacement de la salle des fêtes. Deux de ces moulins sont bien conservés.



Le moulin de la Récense

Cette ancienne propriété de la famille Laplace, qui a fourni à la communauté de Ventabren plusieurs consuls et maires, la Récense, au quartier de l'Héritière, appartient aujourd'hui à Mr et Mme Bousquet.

Ce moulin, du XVIIIe siècle, était activé par la force hydraulique.


Voir  Moulin de la Récense



Le moulin « Poitevin »

Il existait un moulin à la Maison Poitevin, que la famille à très bien conservé.

C'était un "moulin à sang", c'est-à-dire mû par la force animale ; un âne ou un mulet tournait autour de la piste de broyage circulairepour entraîner les rouages et engrenages.

Les presses du moulin où l'on disposait les scourtins pour en sortir le maximum de liquide, étaient calées dans de gros blocs de pierre afin de supporter la pression imprimée sur les sourtins par le sytème.

Mr Poitevin a eu l'amabilité de nous faire visiter le site de l'ancien moulin.


Voir  Moulin Poitevin

  


Histoire de Ventabren


Période contemporaine



AGRICULTURE




Depuis sa création jusqu'au XXe siècle, le village a vécu essentiellement d'agriculture. Bergers et chevriers étaient nombreux dans la commune, les bêtes se contentaient d'une pauvre herbe rase et rare.



LA PRODUCTION AGRICOLE


Les propriétaires donnaient à bail des terres à des exploitants et le contrat suivant donne une bonne idée de l'agriculture dans la commune au XIXe siècle.


Contrat de baillage (extraits)

« Mr………… donne à bail à mègerie  au sieur………… les propriétés qu'il possède à Ventabren pour 9 ans qui commenceront le 29 septembre 1886 et finiront le 29 septembre 1895.

Le bail commencera par la récolte des raisins et finira par celle des amandiers et noix.

Les fruits, récoltes, fourrages et légumes seront partagés, à savoir : les légumes, au gré du bailleur, pour le blé, la semence sera fournie par celui-ci et prélevée à la récolte avant tout partage.

Les autres semences, qui s'achèteront, se paieront par moitié chacun, l'huile sera partagée au moulin du bailleur, les amandiers dans les terres semables seront fumés et taillés comme les oliviers, c'est-à-dire une année non l'autre. Les oliviers seront, de plus, annuellement chaussés, déchaussés, reclos et arrosés.

La vigne sera annuellement taillée, piochée, reclose, sulfurée, fumée au pied tous les deux ans. Pour la sulfure et autres matières pour la vigne, le bailleur fournira le liquide et  le preneur fera la main d'oeuvre.

Les amandiers dans les terres non semables ne seront fumés que tous les trois ans.

Les prés seront annuellement fumés, soit avec de l'eau de récense, soit avec du terreau que le preneur préparera  avant le 29 septembre.

Dans le courant du mois de décembre, le preneur retournera le terreau avec la pioche pour qu'il soit bien fait. Le dimanche matin il nettoiera le devant de la campagne et lé débarrassera des feuilles volantes et bois errants et conduira Monsieur et Madame ………… à la messe avec la bête de la ferme.

Le bailleur paiera les deux tiers du tourteau pour le blé et le fumage des arbres.


La redevance de l'eau du canal se paiera par moitié. Le méger arrachera annuellement les arbres morts. Le gros bois et les branches principales seront pour le bailleur. Le méger les dépècera et les transportera dans ses appartements. Les fumiers devront être bien soignés et jetés avec la fourche dans la raie de la charrue.


Pour les olives de terre, le preneur en aura les deux tiers. Le méger supportera à la fin du bail le diminution des meubles, effets de ménage et attraits oratoires et il profitera de l'augmentation, s'il y en a.

Si le méger tient un  troupeau, il lui appartiendra et le produit sera tout pour lui.

L'augmentation ou la diminution des bêtes de somme sera aussi supportée par moitié, excepté le cas où elle proviendrait de la négligence du preneur. Pour les poules ou canards, le fermier devra donner une douzaine d'œufs par poule et une paire de poulets par couvée Les lapins sont à mègerie… »  (p. 70-71)


LES GRANDS DOMAINES


Château Noir

Château Noir est un domaine d'environ 300 hectares situé dans le quartier des Grandes Terres sur le territoire de Ventabren.

En 1921, Il fut acheté par Mr Marius Pieulle à Mr Roque, parfumeur à Marseille, qui l'avait confié à un régisseur.

Le nom de Château Noir vient du fait que les anciens propriétaires avaient fait peindre les tuiles en noir pour que le toit ressemble à un toit d'ardoises (ça faisait plus « riche »). Les tuiles mi-romanes, mi-plates, donc spéciales pour l'époque, étaient moulées sur place (il reste encore les moules), l'argile ne manquant pas. Ces tuiles étaient ensuite sans doute cuites à la tuilerie des Milles.

Activités agricoles du domaine

La vignes était cultivée sur 20 hectares et la cave du domaine produisait un vin renommé (elle abritait 20 foudres de 800 litres).

Les céréales étaient produites sur de grands espaces.

L'apiculture était importante, le rucher considérable.

Une bergerie était abritée dans la campagne de Chante-Grillet qui faisait partie du domaine.

En 1961, Mr Pieulle s'installa aux Nouradons et vendit son domaine. Depuis, plusieurs propriétaires se sont succédés.


Château Blanc

Au XVIIe siècle, la famille Le Blanc acquit une partie du fief de Ventabren où elle fit construire une bastide. Esprit Le Blanc, fils de Charles, conseiller au Parlement de Provence en 1712, fut anobli par charge de secrétaire du Roi en 1683 et devint seigneur de Ventabren à la même époque.

Les seigneurs de Gaillard et Le Blanc se sont donc partagé le terroir de Ventabren. Les litiges n'ont sans doute pas manqué.


Domaine de Roquefavour

Marc Fraissinet (1788-1866), armateur, industriel et banquier à Marseille, a acheté en 1826 le vaste domaine de 560 ha à Roquefavour. En 1936, il créait sa compagnie de navigation. Le couple Fraissinet et douze enfants, chacun d'eux en eut une dizaine, et ainsi de suite, si bien qu'aujourd'hui il y a plus de 300 descendants…essaimés dans toute l'Europe et en Amérique, qui organisent chaque année une «Concentration  Fraissinet », méga réunion où les arbres généalogiques sont mis à jour.


La Baronne

La Baronne est un domaine situé au Nord-Est de Ventabren. D'abord propriété des Arlatans de Montaud, marquis de la Roche, baron de Lauris, la Baronne passa au début du XVIIe siècle à la famille des Gaillard, seigneurs de Ventabren et de Roquefavour.

Dès le début du XVIIIe siècle, les Gaillard de Longjumeau habitèrent leur maison de campagne de la Baronne. Ensuite, le domaine fut acquis par les Eymard de Montmeyan. 

Mme Aillaud, actuelle propriétaire, est une descendante de la famille Monclar, propriétaire du domaine depuis 200 ans, après acquisition en viager auprès de Mme Delmas, elle-même descendante des Eymard de Montmeyan. (p.99)

La porte du château était surmontée des armoiries des Gaillard.


Villa Magbelle

Domaine situé au pied de l'aqueduc de Roquefavour, entre la voie ferrée et le plateau.  Vue depuis l'oppidum...


(Source :  Ventabren Autrefois, Evelyne DURIN, 1995, Office de la Culture et du Tourisme de Ventabren)


LE BLE


Les aires de battage sont la trace dans le terroir de l'exploitation ancienne du blé:

Il y avait plusieurs aires de battage pavées à Ventabren :

-  Celle près du moulin : d'ailleurs on n'a jamais su si le moulin de Ventabren, avant d'être l'éolienne qui montait l'eau, n'était pas à l'origine un « vrai » moulin à vent, puisque l'aire de battage est juste à ses pieds.

-  Celle des Bonfils, juste derrière le puits, devant la maison de Raoul Honnorat,

-  Celle du quartier de La Bouaou.

-  Celle, très bien conservée, du domaine de la Récense.

(photos ci-contre)


Le battage du blé : Raoul HONNORAT se souvient bien du battage sur l'aire des Bonfils, à 2 pas de chez lui juste avant la guerre de 40; l'aire est divisée en secteurs pavés parallèles, chaque agriculteur posait ses gerbes de blé sur un secteur donné, et une fois le blé « battu », la paille était enlevée à la fourche puis les grains récupérés à la pelle dans chaque secteur ; chaque jour, un agriculteur différent amenait son cheval pour tirer le rouleau en pierre qui écrasait les épis.


Voir  Aire de battage provençale