"Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie ont droit qu'à leurs cercueils la foule vienne
et prie." Victor HUGO
Mémoire
Les Morts pour la France
EGLISE PAROISSIALE
Une plaque de marbre dans l'église Saint-Denis rapelle aux paroissiens le nom de tous ceux qui se sont sacrifiié pour la France dans le cataclysme de la Grande Guerre, de 1914 à 1918.
CIMETIERE
Dans le cimetière un Monument à la mémoire des Morts de la Première Guerre Mondiale a été édifié "par souscription publique".
Cette guerre fut un tel traumatisme pour les populations que la plupart des communes ont érigé - dans le cimetière - un monument dédié aux enfants du pays sacrifiés sur le champ de bataille, et gravé pour la postérité des noms comme "Verdun", la "Somme", la "Marne", "Douaumont", etc.
MONUMENT AUX MORTS
15 mai 1921
Inauguration du Monument aux Morts de la Grande Guerre, à Ventabren.
Depuis cette date, une commémoration de l'armistice du 11 novembre 1918 a lieu chaque année devant le monument.
Le dernier rescapé français de la "der des der", parmi les 8,5 millions d'hommes mobilisés en bleu horizon, est mort le12 mars 2008 : Lazare Ponticelli avait 110 ans.
La jeunesse française était partie "la fleur au fusil" pour effacer l'affront de 1871 et récupérér l'Alsace et la Lorraine confisquées par Bismarck.
La Première Guerre mondiale, bien que victorieuse, ne fut pas la dernière.
Désormais, on commémore aussi, non seulement le 8 mai 1945, anniversaire de la victoire des Alliés dans la seconde Guerre Mondiale, mais encore la mémoire des soldats français morts pour la France en Indochine, en Algérie, et dans tous les autres conflits armés.
Célébrer la Mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour préserver notre liberté, est un devoir moral de chaque citoyen, tout simplement.
Et cela concerne évidemment nos soldats qui tombent aujourdh'ui en Afghanistan, en Afrique ou ailleurs.
" Sans mémoire, le peuple dépérit "...
PLAQUE COMMEMORATIVE
Une plaque apposée sur le mur derrière le monument aux morts, rappelle le souvenir de Yvon Morandat (1913-1979), grand Officier de la Légion d'Honneur
et compagnon de la Libération : il fut inhumé à Ventabren en 1972.
Voir Yvon Morandat
La Légion d'Honneur instituée le 19 mai 1802 par Napoléon Bonaparte, est la plus haute décoration honorifique française. Elle récompensait, à l'origine, les mérites éminents militaires ou civils rendus à la Nation.
Anecdote :
Le curé d'Ars, saint Jean-Marie Vianney, reçut la croix de chevalier de la Légion d'Honneur en 1855, à son insu : la demande en avait été faite par le sous-préfet de Trévoux et le préfet de l'Ain. Il la refusa au motif que la croix ne rapporterait pas d'argent pour les pauvres. Malgré ce refus, la chancellerie de la Légion d'Honneur lui envoya la croix sans demander l'argent.
Il ne la porta jamais, mais elle fut posée sur son cercueil.