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AIX et ARLES

Diocèse

Bienvenue sur le site de la paroisse de Ventabren

Le château de la Reine Jeanne, Ventabren

Armoiries de Charles Ier d'Anjou, comte d'Anjou, roi de Sicile et de Jérusalem, portées par ses successeurs sur le trône du royaume de Naples.

La reine Jeanne 1ere de Naples


Jeanne, fille de Charles d'Anjou-Sicile, duc de Calabre, et de Marie de Valois, devient reine de Naples et comtesse de Provence en 1343.

Elle réunit plusieurs fois les états de Provence, afin

d'aviser les mesures à prendre pour la défense du pays. C'est à partir de ce moment-là que le château primitif prit de l'importance.

En 1345, à Naples, la reine Jeanne fait assassiner son

 époux, André de Hongrie.

Elle épouse son cousin Louis de Tarente.

Fin 1347, en danger de mort, elle quitte Naples pour la Provence. Trois galères pavoisées, portant gammes, ors, chamarrures, entrèrent dans le port de Marseille où la ville tout entière l'accueillit sur le quai.

Les maisons étaient décorées de branches de buis et

de cyprès. Les vivats couvraient les fifres et les tambourins.









Armoiries des Gaillard,

derniers seigneurs de Ventabren


(description parfaitement claire... pour les initiés)

« Ecartelé d'Orléans-d'Angoulème, qui est d'azur,

à trois fleurs de lys d'or, au lambel d'argent, à la

barre de même, péri en abîme. /  De villages, qui

est d'argent à un double delta en deux triangles,

entrelacés l'un dans l'autre, de sable, enfermant

un cœur de gueules. /  De gérante-Sénas qui est

d'or, au santoir de gueules. /  De Gantès, qui est

d'azur, au chef émanché des quatre pièces d'or. / 

Et sur le tout, de Gaillard de Longjumeau, qui est

d'argent semé de trèfles de sinople, à deux T de

gueules en chef, et de deux perroquets, aussi de

sinople, affrontés au-dessus. »



La seigneurie de Ventabren


Pas moins de neuf familles se seraient succédées à la seigneurie de Ventabren, avec des fortunes diverses naturellement : le livre Ventabren une vie de château donne une bonne idée des tribulations de ce terroir du XIIe au XVIIIe siècle.

Voir  La Seigneurie de Ventabren



L'ère moderne


La forteresse résiste aux guerres et aux temps, mais pas à la Révolution.

En 1794, la République dépêche un nommé Micoulin pour détruire ce château « qui rappelait des souvenirs fâcheux ». Les habitants du village de cette époque, soit par intérêt, soit pour réparer leurs maisons, soit par peur, aidèrent à la démolition. On trouve, à l'heure actuelle, dans les murs de plusieurs maisons, de nombreuses pierres taillées qui proviennent du château.



La Restauration du site


De 1984 à 1988 trois tranches successives de travaux de consolidation ont été entreprises.

Par l'arrêté du 14 décembre 1989, la décision fut prise par les instances concernées, de prononcer « l'inscription sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques de la totalité des ruines du château de la reine Jeanne à Ventabren ».

Depuis le début de l'année 2001, ce site prestigieux est doté d'un éclairage le mettant en valeur et le rendant visible, tel un phare, depuis les communes environnantes.

  


Histoire de Ventabren


Le château de la Reine Jeanne




Le castrum  du Xe siècle


Vers  975 Guillaume 1er, Comte de Provence, ayant chassé définitivement les Sarrazins de leur repère du Fraixinet, fait distribuer à ses compagnons d'armes les terres libérées. Ces derniers construisent alors des ouvrages fortifiés dont le château de Ventabren, dénommé à cette époque: le château royal.

Ouvrage défensif considérable par sa position dominante à l'extrémité du plateau, ce château était  un imposant ensemble totalement inaccessible du côté du couchant, encadré de tours rondes et carrées et de remparts, avec des murs d'une toise d'épaisseur (env. 1,80m).


Il est vraisemblable que le village se soit construit à l'emplacement actuel à cette période, en se mettant le plus près possible, à l'abri du château. A l'intérieur, il y avait des caves et une immense citerne.


En 1170, le château est cité pour la première

fois dans le testament de Raimond des Baux,

seigneur de Ventabren (« Castellum de

Ventabreno... »)

En 1251 apparaît dans les textes l'existence

de l'ecclesia de Ventabrens » (celle du

château dégagée des fouilles à partir

de 1988).

A cette époque existaient aussi l'église

du prieuré Saint-Honorat de Roquefavour

et l'église Saint-Rémy située dans la plaine.


Sélectionner l'image pour voir le château    > > >
























En mars 1348, Jeanne vend  Avignon au pape Clément VI pour 80 000 florins, ce qui séparait cette ville de la Provence, contrairement aux promesses qu'elle avait faites aux Provençaux.

En 1349, elle nomme Raymond des Baux sénéchal de Provence, avant de repartir pour Naples.

Le 8 avril 1374, Jeanne confisque les biens de François des Baux pour crime de lèse-majesté. Celui-ci avait revendiqué par les armes des biens que Jeanne avait déjà réunis à la couronne, ceux de son défunt beau-frère, Philippe de Tarente. Il se

réfugie à Avignon et passe du côté des Duras. Charles d'Anjou-Sicile lui rendra ses fiefs.

De 1374 à 1381a reine Jeanne possède la seigneurie de Ventabren.

En 1381, son fils adoptif, Louis d'Anjou, fait donation du château à Bertrand d'Agoult, seigneur de Cabriès, membre d'une puissante famille provençale.


Jeanne aura eu quatre maris : André de Hongrie, Louis de Tarente, Jacques, fils du roi de Majorque, et enfin en 1476 Othon, duc de Brunswick. Elle n'eut pas d'enfants de ces diverses unions.

En 1382, Jeanne est assassinée par Charles III de Duras en Italie, avant l'arrivée de Louis d'Anjou, venu la secourir avec une armée.


En 1425, le château devient propriété des Quiqueran, vieille famille aristocratique arlésienne. Pierre Quiqueran de Beaujeu (1522-1550) a écrit "De Laudibus Provinciae"  ( Louée soit la Provence ).

En 1472, les Bardelins possèdent le château. 


En 1588, il y a une description assez précise du château, au temps de la ligue :  « … son architecture était d'une grande simplicité, ses murs, construits avec des matériaux de choix, avaient une toise d'épaisseur, enfin, son enceinte était flanquée de tours, les unes rondes, les autres carrées, toutes très élevées. Le château n'avait qu'une seule porte, du côté du levant ; les autres côtés, bâtis sur des rochers à pic, étaient absolument inaccessibles. Dans l'intérieur , il y avait des caves et une immense citerne, et l'on descendait aux basses offices par des degrés en pierre de taille.  Une église était attenante au château et les châtelains, assure-t-on, y accédaient directement de leurs appartements ».


En 1591, il appartient aux Gaillard-Longjumeau qui détenaient leurs terres d'Henri IV. Dès le début du XVIIIe siècle, ils n'habitent plus le château mais leur maison de la Baronne. Le dernier seigneur habitant le château fut le baron Gaillard de Longjumeau, au début du XVIIIe siècle. En 1757, sous le pseudonyme d'Artefeuil, de Gaillard-Longjumeau collabora avec son ami d'Arnaud de Rousset, à l'Histoire héroïque de la noblesse de Provence.


Voir  Le château de la Reine Jeanne