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AIX et ARLES

Diocèse

Bienvenue sur le site de la paroisse de Ventabren

Cippe (milieu du 1er s. av. J.C.) découvert en 1977 : Epitaphes conjugales jumelées gallo-grecques : le nom du défunt à gauche (ECCAOIS),  le nom de la défunte à droite (VIMPILLA).  (Roquefavour)

Fragment de cippe à épitaphe féminine gauloise, en écriture latine (milieu du 1er s. av. J.-C.), laquelle prend à l'époque le relais de la graphie grecque. (Roquefavour)

L'oppidum de Roquefavour est situé sur le plateau au-dessus de cette barre rocheuse qui borde la D 64.

Vestige d'origine inconnue, déposé dans le jardin du Prieuré de Ventabren : 

Henri de Gérin-Ricard mentionne une statue rapportée du château, s'agirait-il ici de sculptures provenant de Roquefavour ?

(Source : Ventabren Autrefois)

Villa de Saint-Rémy (cliché CNRS, Monguilan, Centre Camille Jullian)


Histoire de Ventabren


Période antique




Ventabren détient dans son sol d'importantes traces du passé.  Bien avant l'homme, les dinosaures y ont déposés leurs témoignages, les hommes préhistoriques s'y sont établis et inhumés leurs morts, la protohistoire y a fondé l'oppidum de Roquefavour, les GALLO-ROMAINS créés et exploités de vastes ensembles agricoles.


Découvertes archéologiques


1 ) Lieu-dit Maralouine

En 1977, un cippe calcaire (0,90m x 0,35m x 0,20m à 0,28m) a été découvert lors du creusement des fondations d'un bâtiment privé, hors de tout contexte. La base a été laissée brute car destinée à être fichée en terre. ? deux épitaphes gallo-grecques quasi complètes ont été gravées simultanément et séparées verticalement par une profonde rainure. Il s'agit vraisemblablement de la sépulture d'un couple. L'inscription de gauche est celle du mari « Eccaios, fils d'Escingomaros », celle de droite est celle de la femme « Oui…lla, fille d'Adiatoussos ».


2 ) Lieu-dit Les Bons-Fils

En 1902, des travaux de voirie ont mis au jour une sépulture à incinération, coffre en dalles de grès (0,60m x 0,40m x 0,60m), ne contenant que des cendres et des charbons, mais accompagné de deux cippes inscrits aux noms celtiques de deux défunts, vraisemblablement époux. Reposaient-ils dans la même tombe ou y avait-il une 2e sépulture contre la 1ère  ?  Le cippe du défunt porte une inscription gallo-latine, celui de la défunte une épitaphe gallo-grecque.

- L'inscription gallo-latine, gravée sur un bloc rectangulaire chanfreiné (haut. 0,50m ; larg. 0,35m ; épais. 0,31m), comporte deux lignes incomplètes :

Vectit[..] / Biraci [.] ; on peut restituer Vectit[us ?] / Biraci [f ?], « Vectitos, fils de Biracos ».

- L'inscription gallo-grecque, sur deux lignes complètes, est également supportée par une stèle chanfreinée (haut. 0,82m ; larg. 0,47m ; épais. 0,35m) dont la forme, le matériau et la lapicide se distinguent de la précédente : « Ouenitoouta, fille de Couadrou ».

Le nom, d'origine latine, provient sans doute du cognomen Quadro, celtisé en Couadrou. M. Lejeune place ces inscriptions autour du milieu du Ier siècle av. J.-C., période où la langue indigène abandonne progressivement la graphie gallo-grecque pour adopter la graphie latine. Il suppose qu'un latin appelé Quadro, dans la seconde moitié du IIe siècle, a pu se marier à une indigène et celtiser le nom de sa fille, mariée ensuite à un indigène, Vectitos.

D'autres cippes inscrits et anépigraphes, retrouvés dans le même secteur, indiquent la présence d'une ou plusieurs nécropoles du Ier siècle av. J.-C. dont la localisation reste à définir.  (p. 331)


3 ) Lieu-dit Roquefavour

En ce lieu appelé également Le Rigouès ou encore Camp de Marius, se trouve un habitat perché fortifié (alt. 185m) d'une superficie d'environ 5 ha. Il a fait l'objet de fouilles dans les années 1976-1985.

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4 ) Lieu-dit Saint-Michel

Non loin de l'ancienne chapelle détruite, un autel dédié à Apollon portait l'inscription suivante : Apollini / T(itus) Aelius / Glaphyr(us) / l(ibens) m(erito).


5 ) Ermitage Saint-Honorat  (Roquefavour)

Au revers de la porte d'entrée de la chapelle est remployé un fragment d'inscription votive, encastré dans le mur, au-dessus de la porte : Agathopus / v(otum) s(olvit) l(ibens) m(erito). L'inscription, encore visible en 1987, a disparu en 1995.


6 ) Lieu-dit Quartier Saint-Louis

Lieu appelé aussi Fons Vicarii ou Font Vicary, toponyme ancien qui s'explique par la présence d'une source et d'une fontaine, F. Benoît mentionne une villa d'époque romaine « avec  colonnes, stucs, mosaïques, monnaies », un « monument, aujourd'hui détruit, sacellum avec soubassement », des « monnaies de la colonie de Nîmes, de Domitienj, d'Antonin le Pieux », des « vestiges de murs à l'angle est du chemin de la ferme et sous la route départementale ».

Les monnaies trouvées dans ce quartier sont figurées avec les ruines de Font Vicary sur la carte de Provence d'Esprit Devoux, datant de 1758.

Des sondages effectués en 1987 ont révélé assez peu de vestiges : un chemin empierré d'époque romaine (avec tegulae à l'intérieur de l'empierrement), limité par un muret, et un mur de facture assez grossière ; accompagné de céramiques appartenant au Ier siècle apr. J.-C. 

Si la présence d'un site du Haut-Empire  est bien attestée, rien ne montre réellement l'existence d'une villa. Des travaux en bordure de la route D10 ont également permis d'observer un « niveau » de tegulae, d'imbrices, avec un morceau de béton de tuileau, des ossements et quelques fragments de céramique datant du Ier siècle apr. J.-C.

Enfin, il est possible que la fontaine, qui est probablement à l'origine du nom du quartier et qui a été reconstruite dans la 2e moitié du XVIIIe siècle, ait réutilisé des blocs antiques.


7 ) Lieu-dit Saint-Rémi (ou Saint-Rémy),

Dans l'ancienne chapelle détruite du prieuré portant ce vocable, une inscription, aujourd'hui disparue, se trouvait au montant d'une porte de la chapelle… Lors des travaux de l'autoroute en 1968, quelques 20 cippes furent observés.


8 ) Campagne Vernet

Une villa a été repérée et photographiée par le colonel L. Monguilan qui en donne le plan : un ensemble de bâtiments organisé autour de deux cours centrales. L'occupation de cette villa aurait perduré jusqu'à l'Antiquité tardive et durant le haut Moyen Age.

En 1995, le site est en grande partie détruit par l'implantation de l'autoroute. La villa est à peu près orientée nord-sud. Les traces fossiles sont abondantes sur les photographies aériennes de l'IGN. (1960) : certaines d'entre elles ont une orientation semblable à celle de la villa de Saint-Remy.

Autour du site en particulier, on note une cohérence dans le parcellaire fossile orienté comme la villa.  (p. 333)

Lors de la phase d'évaluation archéologique à l'occasion de la construction du TGV Méditerranée, des sondages confirment l'existence d'un état tardif de l'habitat antique (IVe-Ve siècles apr. J.-C.) et la présence de sépultures médiévales.


9 ) Lieu-dit La Baronne

F. Benoît mentionne divers vestiges d'époque romaine, un autel avec inscription, qui proviendrait peut-être d'un monument détruit de Fons Vicarii,

« trois colonnes de granit et de marbre, un chapiteau de pilastre dorique, une base de statue avec tête de dauphin (antique ?) ».


10 ) Lieu-dit Vallat

Une villa d'époque romaine est connue : carte archéologique Dracar.


11 ) En un endroit qui n'est pas précisé, une dédicace aux déesses Mères a été trouvée : Matris / L(ucius) Lul(ius) Eur[epes?]  / [v(otum) s(olvit) l(ibens)] m(erito). (p. 334)


(Source: CARTE ARCHEOLOGIQUE DE LA GAULE  L'Etang-de-Berre, Pré-invention archéologique publiée sous la responsabilité de Michel Provost, professeur d'histoire romaine à l'Université d'Avignon. Diffusion : Fondation Maison des Sciences de l'Homme, Paris 1996)


12 ) Prieuré de Ventabren

Les auteurs de la Statistique parlent d'une statue de femme assise de deux pieds de haut qui aurait été trouvée [au castellum de Roquefavour] et transportée dans le jardin du prieur de Ventabren où elle aurait disparu avant leur visite en ce lieu.

Nos recherches nous ont permis de retrouver ladite statue encastrée dans un mur du jardin du prieuré et masquée par un épais feuillage de lierre, accompagnée de débris de bas reliefs du XVe ou du XVIe siècle, qui proviennent de la démolition de la chapelle du château féodal de Ventabren. Cette provenance du château (en provençal castellas) explique la confusion faite par les auteurs de la Statistique qui avouent ne jamais avoir vu la statue en question et lui donnent comme lieu d'origine le retranchement de Roquefavour aussi appelé le Castellas. (p.38)


(Source : Les antiquités de la vallée de l'Arc en Provence, Publications de la « Société d'Etudes Provençales », Edition d'Aix, 1907_ Henri de Gérin-Ricard, Abbé G. Arnaud d'Agnel, Editions Lafitte Reprints, Marseille, 1979)