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AIX et ARLES

Diocèse

Bienvenue sur le site de la paroisse de Ventabren

Fontaine du Puits-Neuf

Elle date de 1783, alimentée par une belle source pourvue d'un abreuvoir.


La date gravée sur le fronton (L'An 6ème Rque) est celle d'améliorations apportées.







Fontaine Fontvieille

C'est une fontaine abreuvoir, autrefois appelée "La vieille Fontaine".










Fontaine du Platane

Une autre fontaine abreuvoir, située sur la muraille du chemin d'intérêt commun, en face de la rue La Calade.










Fontaine des Bonfils

Une plaque rappelle que cette fontaine abreuvoir fut inaugurée le 23 septembre 1894, Mr Mathurin étant maire.









     Bornes:

     -  à l'angle de la maison d'Edouard

     Peïsson (à droite)

     -  derrière l'église (à gauche)










Puits de la Récense

Ce puits alimentait le domaine de la Récense, lequel disposait également d'une fontaine et d'un lavoir.








Source

Sur la route de l'aqueduc (D 64)

Fontaine et abreuvoir ont été récemment reconstruits, en même temps qu'une petite aire de stationnement, au pied d'une barre rocheuse







Moulin à vent

Le fameux « Moulin à Vent » (ici sans les toiles)  montait l'eau dans un grand bassin construit au pied du château, qui servait de réservoir pour alimenter les bornes, bornes fontaines et abreuvoirs du village.

Cet équipement fut abandonné avec l'arrivée de l'électricité.

En 1964, l'éolienne est devenue un "Moulin de Daudet)...


Histoire de Ventabren


Période contemporaine



LE PROBLEME DE L'EAU




LA MAITRISE DE L'EAU


Depuis son origine, Ventabren-village a toujours été confronté au manque d'eau. La population et les élus ont constamment cherché à résoudre ce problème de survie.


La pénurie d'eau, inégale

La pénurie d'eau à Ventabren est spécifique au « piton » lui-même. Dans la vallée ou sur le versant de Coudoux, la situation était tout autre.

En 1780, on lit : « La propriété Laplace bénéficie de cette eau depuis au moins cent ans

Ainsi, dans le quartier de la Récense, il y avait un puits communal dit de Notre-Dame, dont on a dit « Du puits, l'eau était amenée par une ancienne conduite en poterie dans la fontaine Laplace où s'élevait un grand jet d'eau de 3m de haut remontant à 1825» (p. 211-212)

                                                                                  

Curage des ruisseaux

Mr le Maire de la commune de Ventabren, vu les lois des12-20 Août 1790 et 14 Floréal an XI. Vu l'arrêté préfectoral du 20 avril 1857.

Considérant qu'il est d'une grande utilité que les ruisseaux soient annuellement curés et nettoyés pour le libre écoulement des eaux et éviter ainsi le ravage des terres.

Arrêtons : Du 24 juillet courant au 15 septembre prochain… il sera procédé au curage à vif fond des petits cours d'eau ou torrents de la commune… (suit la liste des cours d'eau)

En novembre 1914, le Service des Ponts et Chaussées propose à Me le Maire de Ventabren la main d'œuvre des prisonniers de guerre pour le débroussaillement et le curage des cours d'eau non navigables ni flottables …


LA RECHERCHE DE L'EAU


1783  Fontaine le Puits-Neuf

Le Puits-Neuf est une belle source pourvue d'un abreuvoir , érigée en 1783. La date gravée sur le fronton (L'An 6ème Rque) est celle d'améliorations apportées.

Les citernes ne sont pas nombreuses dans le village, et pour ceux qui n'en avaient pas,  il fallait se rendre péniblement au Puits-Neuf, au Nord-Est du chemin des Bastides.

En 1850 les archives  montrent que Mr Blanc, maçon, a réparé la fontaine  dite « le Puits Neuf » qui ne coulait presque plus, pour la somme de 350F. (tuyaux en fonte et travaux)

En 1897, Mme veuve Roux demande une indemnité de 1000F pour dommages causés à sa propriété par les eaux d'infiltration de la fontaine publique du Puits Neuf.


1861  Projet de fouilles pour recherche des eaux

« Mr Rougier, ingénieur hydroscope, après de savantes recherches… a déclaré pouvoir offrir un puits à côté du village, d'une profondeur de 12m pouvant débiter dans le courant de septembre, chaque 24H, cinq litres d'eau par habitant…  Le conseil municipal est d'avis d'accepter sous réserve d'obtenir des fonds du département. »  (p. 191)


1874  Puits de la Boëou

Le Maire Aimé Laplace écrit : « Considérant qu'il est très pénible pour les personnes peu aisées du pays d'aller chercher de l'eau potable au puits communal de Laboëou, situé à 500m du pays et avec une rampe de 30%, d'être obligées de ''porter des cordes'' pour pouvoir puiser de l'eau, le maire émet l'avis qu'il ne pourrait pas être fait de répartition plus équitable des fonds des 'amendes de police correctionnelle', que d'accorder à la commune de Ventabren une somme de 300F pour l'établissement d'une pompe à ce puits communal de Laboëou et des bâtisses nécessaires pour cette pose… »

PHOTO p.192 et 195

En août 1875 le placement d'une pompe est envisagé pour ce puits.

On se souvient de ce puits avant 1934, il a maintenant disparu.


Puits de la Muse

Extrait des archives : « La commune prévoit de procéder au « creusement d'un puits dans la propriété Giraud » et à l'achat de cette propriété. : il se situerait à 200m du pays, sur les bords du nouveau chemin vicinal qui se construira vers la fin de 1875.

Le géologue Rogier et divers experts sont unanimes depuis 1861 pour déclarer que cette propriété en contrebas du village pourrait contenir un puits pour offrir aux besoins de tous les habitants… » 

Selon Madame ---------  ce puits, situé entre le monument aux morts et le gros platane vers la poste, est maintenant sous le parking et la seule trace en est une plaque de fonte, ressemblant à une plaque d'égout. 

"Beaucoup de fontaines dans le village ont disparu au fur et à mesure des constructions, dès qu'elles génaient elles étaient détruites."

Par contre la  Rue du Puits de la Muse  existe toujours.


Janvier 1875

"Considérant que la population du village de Ventabren, qui était il y a 80 ans de 800 habitants, n'est plus que de 250, et attribuant …la cause de cette perte de population au manque d'eau et aux chemins trop scabreux pour y arriver.

Les gouvernements qui se sont succédés jusqu'en 1872… ayant consacré certaines sommes qui ont été sans résultat, avec creusement de puits sur les hauteurs.

Considérant que le projet de 20.000F étudié en 1863 ne peut pas avoir lieu attendu que le canal de Marseille est trop bas… »


Puits du Sauze

Extrait des archives : « La Dame Audran…demande en revendication des terrains dont elle soutient avoir la propriété exclusive et sur lesquels existent, depuis un temps plus qu'immémorial, un puits dit du Sauze et un relarg de 8m tout autour, dont les eaux ayant toujours servi à l'usage commun des habitants sont évidemment une dépendance du service public municipal imprescriptible de sa nature, comme le sol où elles naissent et prennent leur écoulement naturel… »

Demande contestée par le maire et son conseil municipal tout entier. (p .196)


1881 Projet d'irrigation

Ce projet ambitieux avait pour but l'irrigation de six communes -Ventabren, La Fare, Berre, Lançon, Velaux et Rognac- avec les eaux du canal de Marseille non employées l'hiver, qui seraient emmagasinées dans un vaste réservoir de 70 hectares, créé dans le vallon de Vautubière par un barrage, soit 15 millions de m3, pour irriguer plus de 1000 hectares... Ce projet n'a pas vu le jour.


1889 Projets de puits

La maison Rossin, d'Orange,  propose à la commune de Ventabren un devis pour le creusement d'un puits avec une pompe à vent commandée par un cable télédynamique… sans suite.

La maison Gustave Roustan de La Fare propose « d'élever les eaux d'une fontaine à l'intérieur du pays » avec un débit garanti de 3l / mn, et un coût non supérieur à 10.000F.


1893 Demande d'adduction d'eau                         

En avril : La ville de Marseille ayant accordé la concession gratuite de 2 litres d'eau en faveur des habitants du village, les travaux sont prévus. Ils s'élèvent à la somme de 56.850F dont la commune prend 16.850F en charge.

En juin : Approbation des plans, devis, cahier des charges… pour adduction d'eau au village de Ventabren ; vote d'une imposition de 10 centimes extraordinaires pour emprunt trentenaire afin de pourvoir à la dépense d'adduction d'eau.

En décembre : Traité de gré à gré entre le sieur Schabaver, ingénieur constructeur à Castres, et la commune de Ventabren pour la fourniture d'un moulin à Vent , de la pompe et du mouvement.

Borne à l'angle de la maison d'Edouard Peïsson. (p. 203)


1894 Travaux d'adduction d'eau                            

Approbation devis supplémentaire des travaux d'adduction d'eau et acquisitions de terrains.  En juin : installation d'une 11e fontaine, à l'entrée du village.


1896 Défense du Canal de Marseille                    

Réunion extraordinaire du conseil municipal : « Considérant que le canal de Marseille est pour la commune de Ventabren le bienfaiteur des habitants et agriculteurs.

Considérant que l'eau accordée gratuitement en 1893 par le conseil municipal de la ville de Marseille est un bonheur estimé et très apprécié de tous les habitants.

Considérant que l'eau d'arrosage cédée sur le parcours du canal sur notre territoire est l'aide et le soutien de nombreuses familles d'agriculteurs.

''Délibère de s'associer à toutes les manifestations qui ont pour but la défense du Canal de Marseille et de son débit actuel contre tous projets qui diminueraient ce débit.'' (p.205)


1900 Extension de l'adduction

Les habitants des Méjeans, des Nouradons, de la Lecque et des Répétins font une pétition pour obtenir de la commune les eaux potables « dont ils sont complètement dépourvus par temps de sécheresse ».

Demande à la commune de Marseille d'une concession d'eau continue et gratuite pour le hameau de Coudoux.


1904 Remplacement du Moulin à Vent

En absence prolongée des vents, la quantité d'eau élevé par le Moulin à Vent devient insuffisante ; de plus les frais d'entretiens sont devenus trop onéreux (cyclone de la nuit du 6 au 7 nov. 1903).

Il est décidé de substituer une machine élévatoire dite à colonne d'eau, système Samain de Paris au moulin à vent.


1905 Adduction d'eau Coudoux, Méjeans, Nouradons

Emprunt de 15.500F au Crédit foncier pour couvrir les dépenses pour l'extension de l'adduction d'eau potable.

(En 1995, Ventabren aurait le record du monde du nombre de piscines par habitant…)


1924 Electrification de la commune de Ventabren

PHOTO : plaque sur la façade de la mairie…

L'éolienne actionnant la pompe à vent a été abandonnée avec l'électrification du village : les pompes électriques ont naturellement donné un meilleur résultat et plus de régularité.


1967 Moulin de Ventabren

On a rhabillé l'éolienne, qui avait perdu ses bras métalliques, pour en faire une réplique du Moulin de Daudet, plutôt réussie… (la tour abrite toujours les pompes électriques)


(Source :  Ventabren Autrefois, Evelyne DURIN, 1995, Office de la Culture et du Tourisme de Ventabren)