Coudoux : le berger et son fidèle compagnon
Petit Coudoux, la bergerie fut occupée jusqu'en 1999 par le dernier troupeau du village, mené par Jean VENTRE
Les moutons des Ventre, paissant au-dessous de la Bastide Neuve
Pendant la guerre de 14, M. Turc, chevrier au Grand Coudoux, vendait du lait et du fromage
Source : Coudoux « Le Temps Retrouvé » Michèle ROUARD & Christiane et Pierre BERTIN, 2000, Editions Equinoxe, 13570 Barbentane
Le mouton est un animal grégaire... quand on en voit un, il peut y en avoir mille derrière, comme sur la photo suivante.
Histoire de Coudoux
période moderne
ELEVAGE DU MOUTON
XVe siècle : Les moutons du Roi René
1318 moutons furent achetés pour le Roi en 1458… La demeure du Roi René à Gardanne a aujourd'hui complètement disparu. Le Roi aimait s'y rendre pour s'adonner avec ses hôtes à ses passe-temps favoris : l'agriculture, la culture de la vigne, l'élevage et la chasse.
Il montait sur le Cativel pour voir le départ de la chasse et en suivre les péripéties sur toute l'étendue de son territoire. Vergers et jardins donnaient les fruits et les fleurs pour la reine Jeanne ».
Ferme modèle, cette seigneurie a largement participé au développement de l'agriculture et de l'élevage en Provence.
Voir Les profits du mouton au XVe siècle
Source : etoilesaintmichel
XVIIIe siècle : Les moutons de Coudoux
Les troupeaux
En 1770 la présence des moutons à Coudoux est signalée dans un acte de Maître Milliard, notaire à Velaux, relatant le procès entre le Comte de Ventabren et Pierre Jauffret de Coudoux à propos d'une « carraïre » au Grand Coudoux qui servait de passage aux moutons entre la colline et l'Arc. En ce temps-là, le berger était Denis Salin.
Jean Ventre, dernier berger de Coudoux raconte : « Vautubière, carrefour de routes, était aussi un arrêt de transhumance. Les troupeaux arrivant de Berre et de Rognac, traversaient l'Arc au Ris et on les regroupait sur les aires de Vautubière, avant de rejoindre les moutons arrivant de Salon sur la voie aurélienne après des Quatre Termes. »
En septembre, au retour de la montagne, c'était encore sur l'aire de Vautubière qu'on triait les moutons avant de les rendre à leurs propriétaires.
Les bergeries
Les coudouciens connaissent « la bergerie » au Petit Coudoux, occupée par Jean Ventre avec son troupeau jusqu'à la construction de la Zac Cézanne.
Les autres bergeries étaient au Petit Coudoux, chez les Jauffret rue Paul Cézanne, et près de l'Allée Mireille, la bergerie de Mme Tassy ; et au Grand Coudoux, chez les de Garidel en face du Moulin, chez les Rouard à côté du Moulin, à l'emplacement de la cave Saint-Hilaire, et à la Bastide Neuve, côté Est contre la Bastide.
Source : Coudoux « Le Temps Retrouvé » Michèle ROUARD & Christiane et Pierre BERTIN, 2000, Editions Equinoxe, 13570 Barbentane
XXIe siècle : Les moutons aujourd'hui
Une des spécificités du pastoralisme est la transhumance, qui voit le déplacement ou le transport du bétail de la plaine à la montagne au printemps et de la montagne à la plaine en automne.
Les zones d'altitude où le bétail pâture à la belle saison sont dites alpages dans le Massif Alpin, montagnes dans le Massif Central et estives dans le Massif Pyrénéen.
Il n'y a plus de troupeau à Coudoux ; par contre à Eguilles, il reste un jeune couple de bergers et en 2010 c'était la fête de la transhumance.
Voir la fête de la Transhumance
Source : etoilesaintmichel