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Diocèse

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L'origine de l'Europe


En effet, l'Europe n'a pas été créée par Jean MONNET, bien qu'il ait préparé un projet de mise en commun du charbon et de l'acier, présenté à Robert Schuman en 1950,


Elle n'a pas plus été créée par Robert SCHUMAN, bien qu'il ait - par sa Déclaration du 9 mai 1950 - sur la production franco-allemande du charbon et d'acier, suite au projet de Jean Monnet, entraîné la création de la Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier (CECA).


Elle n'a pas été réalisée par NAPOLEON BONAPARTE (1769-1821), Empereur des Français, Roi d'Italie,

  • bien qu'il ait été « Protecteur de la Confédération du Rhin », regroupant 16 États d'Allemagne,
  • bien qu'il ait été «Médiateur de la Confédération suisse»,
  • bien qu'il ait épousé Marie-Louise, archiduchesse d'Autriche,  princesse de Hongrie et de Bohême, puis duchesse de Parme, scellant ainsi le traité de Schönbrunn entre la France et l'Autriche après bataille de Wagram,
  • bien qu'il ait mis parents et maréchaux sur de nombreux  trônes d'Europe : 

_ Caroline BONAPARTE, grande-duchesse de Berg et reine de Naples, épouse de Joachim Murat, maréchal d'Empire  / 

_ Élisa BONAPARTE, princesse de Piombino et de Lucques, grande-duchesse de Toscane  / 

_ Jérôme BONAPARTE, roi de Westphalie  / 

_ Joseph BONAPARTE, roi de Naples et roi d'Espagne  / 

_ Louis BONAPARTE, roi de Hollande  / 

_ Eugène de BEAUHARNAIS, fils adoptif de l'Empereur, vice-roi d'Italie, prince de Venise, grand-duc de Francfort, duc de Leuchtenberg et prince d'Eichstätt (ancêtre de la plupart des dynasties régnantes d'Europe, actuels roi de Norvège, Suède, Danemark et Grèce)  /

_ Jean-Baptiste BERNADOTTE, roi de Suède, maréchal et prince d'Empire  / 

_ Louis-Alexandre BERTHIER, Prince de Neuchâtel et Valangin, prince de Wagram, maréchal d'Empire  / 

_ Louis Nicolas d'Avout, dit DAVOUT, duc d'Auerstaedt, prince d'Eckmühl, maréchal d'Empire (le Maréchal de fer, seul à être resté invaincu en 1815)  /

_ Jean LANNES, prince de Sievers, duc de Montebello, maréchal d'Empire  / 

André MASSENA, duc de Rivoli, prince d'Essling, maréchal d'Empire  / 

_ Bon Adrien Jeannot de MONCEYM, duc de Conegliano, maréchal d'Empire  /

_ Adolphe Édouard MORTIER, duc de Trévise, maréchal d'Empire  / 

_ Michel NEY, duc d'Elchingen, prince de la Moskowa, maréchal d'Empire (le Brave des braves)  / 

_ Jean-de-Dieu SOULT, duc de Dalmatie, Maréchal d'Empire,


Elle n'a pas été construite par ROME dont l'immense Empire était avant tout centré sur la mer Méditerranée, « Mare nostrum », Empire dont la chute marque le début du Moyen-Age.


L'Europe a été initiée dès le Haut Moyen Age, par Carolus Magnus, dit Charles Ier le Grand ou Charlemagne (732-814) roi des Francs (768-814), devenu par conquête roi des Lombards (774-814) et couronné empereur par le pape Léon III le 25 décembre 800, relevant une dignité prestigieuse disparue en Occident depuis la chute de Rome en 476.


L"Empereur à la barbe fleurie" peut être considéré comme le « Père de l'Europe » pour avoir regroupé une partie notable de l'Europe occidentale, et posé les principes de gouvernement dont ont hérité les grands États européens.


Son œuvre politique immédiate ne lui survit pas longtemps : respectueux de la tradition germanique, Charlemagne avait prévu le partage de l'Empire entre ses trois fils dès 806. L'empire n'est finalement partagé entre ses trois petits-fils qu'au traité de Verdun en 843.

Le morcellement féodal des siècles suivants, puis la division de l'Europe en États-Nations rivaux condamnent à l'impuissance ceux qui tentent explicitement de restaurer l'empire universel de Charlemagne, en particulier les souverains du Saint-Empire romain germanique, d'Otton Ier en 962 à Charles Quint au XVIe siècle, ou encore Napoléon Ier, hanté par l'exemple du plus éminent des Carolingiens.


(Voir  Charlemagne, un article de 30 pages du magazine Historia N° 765, 26 août 2010)



  


Histoire de Coudoux


période médiévale




L'origine du nom


Le nom de Coudoux, dit-on , serait la contraction de « Collines douces » (Collis dulcis) en raison de la multitude d'abeilles sauvages qui donnaient, dans ses collines, un miel d'une particulière douceur.
En provençal, le mot « Codoux » signifie « pierre ronde » en raison du galbe harmonieux des collines qui protègent le village. Nous pouvons trouver là aussi une explication plausible à l'origine du nom de Coudoux.

(Source : site internet de la mairie de Coudoux)


En 1225, atlas historique signale qu'«un habitat dispersé s'installa au pied du château de Ventabren et même sur des terres assez éloignées du village, tels Cadols » (Cadols ou codols, de l'ancien provençal, cot = caillou, terrain caillouteux).


Selon une tradition fortement ancrée, le hameau du Petit Coudoux a été fondé au XVIe siècle.  « Deux frères Jauffret vinrent du quartier des Cauvet à Ventabren pour se rapprocher de leurs champs. L'un d'eux construit la première maison qui se serait appelée « la maison de Marc Antoine au Petit Coudoux ». Elle portait le millésime 1535 dans un morceau de plâtre longtemps conservé par la famille Jauffret ».

La naissance des hameaux du Grand et du Petit Coudoux au XVIe siècle est due uniquement à un déplacement des habitants de Ventabren, ce qu'atteste le fait que les noms de familles installées à Coudoux sont les mêmes qu'à Ventabren - des Jauffret, des Salin, des Rouard, des Matheron notamment - selon des documents établis deux siècles plus tôt.  Les deux hameaux, distants de moins de 800mètres, étaient situés sur le chemin venant de Ventabren, où les habitants ne cessaient d'aller pour les services religieux, l'état-civil et les sépultures.

(Source : Coudoux   « Le Temps Retrouvé »,  Michèle ROUARD & Christiane et Pierre BERTIN, 2000, Editions Equinoxe, 13570 Barbentane)



Le Moyen-Age


Il est admis que le Moyen Age couvre environ mille ans, entre deux évènements majeurs, retenus ici : la chute de l'empire romain d'Occident en 476 (déposition de Romulus Augustule par Odoacre), et la chute de l'empire romain d'Orient en 1453 (prise de Constantinople par les Ottomans).


IL y eut une période de grande insécurité comme en témoignent les fortifications : le Castellas de La Fare, le Castrum de Velaux et le Château de Ventabren.

" Si l'on rencontre partout des vestiges de castella, il est tout naturel d'en trouver de nombreux dans la vallée de l'Arc très favorable à leur établissement avec ses collines, véritables circonvallations naturelles, et ses points isolés dominant la plaine et formant une série de postes militaires visibles les uns aux autres.

D'ailleurs dans ce pays, objet de compétitions diverses et théâtre de tant de guerres, c'était un besoin plus impérieux qu'en d'autres régions, de mettre à l'abri de l'ennemi des approvisionnements de blé et du fourrage pour les chevaux. On cachait quelquefois dans les castella de l'argent et de sobjets d'art, comme à Constantine et à Velaux. Satisfaire à cette nécessité était, d'après Vegèce, un des buts principaux des castella."

(Les antiquités de la vallée de l'Arc en Provence,

 Henri de Gérin-Ricard, Abbé G. Arnaud d'Agnel, Editions Lafitte Reprints, Marseille, 1979)


Aux ravages des Sarrasins en Provence pendant près d'un siècle,

Voir  Les Maures, terre de Provence


puis aux  terreurs de l'approche de la fin du monde annoncée pour l'an 1000, succède une période de calme très favorable.


L'Eglise Provençale a connu au Moyen Age successivement :

- l'occupation germanique,

- l'époque carolingienne,

- l'époque féodale,

- la réforme du XIe siècle et l'essor des abbayes,

- l'époque comtale, avec peste, famines, guerres civiles, et enfin la cour princière de la Maison d'Anjou à Aix .

(Source :  Le Diocèse d’Aix-en-Provence, Jean-Rémy Palanque, Editions Beauchesne 1975, Paris)

Voir  L'Eglise provençale au Moyen Age



Contrairement à une idée reçue, le Moyen Age est une longue période non pas obscure mais au contraire tout en contrastes, souvent brillante, avec une grande spiritualité, un fourmillement d'idées et de découvertes, des milliers de pèlerins sur les routes de Rome et de Compostelle, l'ouverture à l'Orient et à l'Asie, un aboutissement de l'esthétique dans l'art roman puis l'art gothique : c'est l'origine de l'Europe moderne.

Voir  Moyen Age Chronologie