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AIX et ARLES

Diocèse

Bienvenue sur le site de la paroisse de Coudoux

Coudoux: puits Saint-Michel

31 mars 1917 : « Le Moulin du Pont est vendu depuis lundi aux Raffineries, concurremment comme accessoire de la mine qui va être exploitée avec cette société et la société d'électricité. »

Le « château » comme « pavillon de chasse et de loisirs » pour les ingénieurs et la ferme.

17 avril 1917 : « La mine est en activité. Les ingénieurs vont parait-il creuser un puits à Saint-Michel. »

24 septembre 1917 : « Nous avons excursionné jusqu'au puits de mine de Saint-Michel dont le creusement a commencé mercredi. »

La compagnie minière achète des terrains ce qui est l'occasion pour certains de procéder à des regroupements de parcelles.

(Extrait du journal de Wulfran Jauffret),




« Pendant la guerre de 14 il n'y avait plus d'hommes dans le village, alors nous allions trier du charbon à la mine Saint-Hilaire. »

(Témoignage de Claire Honorat )


Source : Coudoux « Le Temps Retrouvé » Michèle ROUARD & Christiane et Pierre BERTIN, 2000, Editions Equinoxe, 13570 Barbentane



Excursions en train

P. André : « Avec notre curé nous partions en sortie. On prenait le train à Velaux,  on passait la journée à Roquefavour et l'on rentrait à pied. Pour la journée des enfants de choeur, le matin on allait à Aix par le train et on revenait le soir aussi par le train. »




Premiers services de car

"Après Pâques...on transportait les légumes au marché. A 3H du matin on enlevait tous les sièges pour installer les cageots de primeurs, les paniers de fraises et en vrac les pastèques. Les paysans déposaient le soir les cageots sur le bord  de la route... et M. Mauvilly les ramassait à 3H du matin en partant au marché.

Il revenait à vide pour repartir à 7H avec les clients. A 16H il revenait avec les clienst et les cageots vides sur l'impériale. "  (p. 86)


Histoire de Coudoux


période contemporaine


INDUSTRIE



LA MINE DE LIGNITE

Lignite : le terrain à lignite occupe dans les Bouches-du-Rhône une superficie de 4500 km2, limitée au sud par la chaîne de l'Etoile et au nord par les collines de La Fare. Dans la vallée de Coudoux, il recouvre une superficie de 1125 ha.

1er octobre 1833 : ordonnance de concession signée aux sieurs Leydet et Champtassin. Deux puits sont ouverts, l'un à Saint-Hilaire, l'autre à Saint-Michel. Dans les années 1920, la société des Raffineries Saint-Louis acquiert ces concessions et y ouvre de nouveaux travaux de recherche. L'exploitation ne résiste pas à la crise économique de 1930.


Immigrés, cohabitation difficile (1925) :

Des ouvriers de la mine de Coudoux  et de La Fare furent logés à Coudoux dans la « Grande Maison » achetée par la Compagnie des Houillères, mais la cohabitation dans le quartier avec les Coudouciens ne fut pas toujours facile ; ces derniers se sont plaints à l'adjoint spécial de Coudoux  M. Jauffret qui écrivit au Directeur des Houillères, voici sa réponse :

« Monsieur,  prenant en considération votre réclamation du 20 septembre 1925, nous avons l'honneur de vous faire connaitre les dispositions que nous avons prises pour que les habitants de nos immeubles du « Petit Coudoux » n'aient aucune raison de répandre des immondices autour de l'immeuble qu'ils habitent, et de ce fait ne pas géner les habitants de la Grande Maison. Nous avons créé dans  une portion de terrain nous appartenant et situé derrière votre bergerie :

1 - Un cabinet d'aisance pour hommes et femmes

2 - Un compartiment avec fosse devant servir de dépôt d'ordures

Les instructions toutes spéciales ont été données à nos ouvriers pour que la propreté et l'ordre qui règnent actuellement  soient maintenus.

Nous vous serions parfaitement reconnaissants si de votre côté  vous pouviez faire intervenir le garde communal ou prendre un arrêté qui viendrait renforcer les dispositions que nous venons de prendre.

Il nous semble que quelques procès-verbaux largement distribués donneraient un bon pli, car le personnel auquel nous avons à faire ne connaît d'autres arguments que ceux de la violence.

Avec nos remerciements anticipés, veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de nos salutations bien distinguées»

J. CASTEL, le directeur


LES CARRIERES DE PIERRE

Dans Ventabren autrefois (1995), Evelynbe Durin, ancienne directrice de l'école de Ventabren raconte :  «  Dans le moulin du Martinet, Mme de Vitry, chimiste, y broyait du stronium qui servait à faire le papier glacé de la revue l' Illustration. La poudre obtenue, mélangée au savon de Marseille, le rendait plus abrasif. Ce minerai était extrait des carrières de Coudoux. »

Gérin-Ricart et Arnaud d'Agnel décrivent des cippes (pierres tombales) trouvées au quartier Font Vicari à Ventabren : « Toutes les pierres de cette construction proviennent probablement des carrières de Coudoux dont la pierre est moins blanche que celle de Calissane. »

Emile Mariotti  peintre et sculpteur coudoucien qui a sculpté fort longtemps précise : « le calcaire des carrières de Coudoux  a un grain de toute beauté, ni trop dur comme le marbre du Tholonet, ni trop tendre comme celui de Fontvieille. Les statues de Roquepertuse sont sculptées dans ce calcaire (on peut en admirer les reproductions au musée de Velaux). Les gros blocs des piliers de la Chapelle de la Vierge dans l'église de Coudoux sont taillés

dans ce calcaire. »                  


LE TRAIN :  GARE DE VELAUX-COUDOUX

16 janvier 1833 : un arrêté autorise les études de terrain en vue d'une ligne Marseille-Avignon avec embranchement vers Aix en passant  par Velaux et Ventabren.

19 juin 1852 : une convention est passée avec la Compagnie du Chemin de Fer de Lyon à la Méditerranée qui prenait l'engagement de la construction de l'embranchement Rognac-Aix.

10 octobre 1856 : la ligne de Rognac à Aix est ouverte.

Voir  le Musée des trains

 

-  WEEK-ENDS ET VACANCES

Raymonde Surpries, aixoise, venait passer ses vacances à Coudoux : « Nous n'avions pas de voiture en 1925 ; on nous menait à la gare en charrette le samedi soir et nous repartions le dimanche soir pour Aix. A Roquefavour, il y avait un arrêt pour mettre de l'eau dans la machine, l'eau était puisée dans l'Arc… »

P. André : « Tous les samedis, les Marseillais arrivaient par le train à Velaux. »

-  SORTIES DU DIMANCHE

Claire Cheval : « Les jeunes allaient à pied à la gare le dimanche pour aller voir passer le train et voir les élèves instituteurs de Rognac qui se rendaient à l'Ecole Normale à Aix. C'était la promenade du dimanche. »

-  LE LAIT

Julien Ventre raconte dans son livre : « L'âne des Ventre allait chaque jour porter des bidons de lait à Velaux. Le chef de gare le déchargeait  et le tournait… L'âne revenait à Coudoux. »

-  LA MINE

On avait créé un quai pour recevoir et expédier par le train le charbon de la mine.  (p. 86)


LES CARS

Madame Mauvilly, 96 ans, femme du créateur de la ligne de cars La Fare-Coudoux-Aix, raconte l'aventure des premiers transports publics.

« Avant nous, une diligence assurait le transport La Fare-Aix et La Fare-gare de Berre. Puis messieurs Bonnet et Donnat Mauvilly ont créé la ligne de cars…Nous assurions tous les transports : les sacs de rames d'oliviers pour nourrir les vaches des laitiers de Marseille, les malades ou les femmes qui allaient accoucher à Salon, les déménagements, les enterrements parfois je me souviens que nous avions transporté un cercueil jusqu'à  Cucuron… De 1925 à 1932 monsieur le Curé de Coudoux lance les excursions, qui avaient toujours beaucoup de succès. Ainsi  nous sommes allés à la Sainte Baume, à la Fontaine de Vaucluse, dans les Gorges du Verdon, à Notre-Dame de Lumière, aux Saintes Maries de la Mer, là, on portait les draps. On y dormait. Nous transportions aussi les troupes théâtrales, qui jouaient la Pastorale pour Noël oui la Passion pour Pâques, à Velaux, Ventabren, même jusqu'à Rognes. »  (p. 87)


LA SANTE

En 1720,  Ventabren fut épargné de la peste, Coudoux aussi. Albert Jauffret écrit dans son journal : « 3 octobre 1894 : il y eut à Coudoux 18 cas de diphtérie, aucun de mortel ; et en même temps, un épidémie de scarlatine, puis tout rentra dans l'ordre. »

Raymonde Supries se souvient : « A l'époque, il y avait beaucoup de fièvres typhoïdes ; on buvait l'eau du canal ou l'eau des puits. L'eau de la colline coulait avec les troupeaux qui paissaient en haut… »  (p.90)


Source :  Coudoux  « Le Temps Retrouvé »  Michèle ROUARD & Christiane et Pierre BERTIN, 2000, Editions Equinoxe, 13570 Barbentane