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Le pèlerin de St Jacques revient
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Parti de Irun le 7 juin 2015 sur le Camino del Norte vers Compostelle, Patrik Manet nous raconte l'expérience de son deuxième chemin de Saint-Jacques.
PATRICK REVIENT ET ACCROCHE SA DEUXIEME ETOILE DE COMPOSTELLE
Comme sur les maillots des pays champions du monde, je suis heureux d’apposer ma deuxième faïence sur le portail de la maison et je n’en tire aucune gloire celle-ci étant réservée à Dieu comme le disait St AUGUSTIN.
Après 22 jours de marche et 2 jours à SANTIAGO faute de place dans l’avion du retour, me voici de nouveau Coudoucen le 2 juillet à 1H45.
Comme indiqué dans un article préparatoire, il y a eu un élément déclencheur : Vincent un marcheur rencontré sur le chemin il y a deux ans m’a demandé de la rejoindre sur le Chemin. Ce que j’ai fait de bonne grâce sous réserve qu’il choisisse de prendre le Chemin du Nord.
Cela tombait bien, j’avais besoin de faire un break dans mes activités prenantes (trop à mon goût, c’est de ma faute, je vous l’avoue).
Les contraintes étaient : pas avant le 6 juin et terminé pour le 5 juillet. Suivant sa pérégrination, nous nous sommes retrouvés à SANTANDER le samedi 6 juin à la gare routière.
Après 3 premiers jours difficiles, pieds insuffisamment préparés, ne permettant pas de donner les impulsions efficaces pour avoir une allure dynamique, un premier incident éclate avec Vincent, confirmé par un deuxième le 5ième jour où le soir il m’annonce qu’il continuera le chemin seul. Pour faire court et avec bienveillance, il a « pété les plombs ». Ma porte restant ouverte, il lui sera possible de retrouver les relations antérieures.
Après ce désolant épisode, le bon coté du chemin ce sont les rencontres et elles n’ont pas manqué : Françoise, Danielle, Josée, Liliane, Christiane pour les dames, André, Christian, Daniel, J. Louis, Jacques, Mikaël pour les hommes coté Français, il y a les autres Ducan, Paco ne parlant ni Français, ni Allemand mais que je retrouvais aux étapes.
Ce chemin est plus physique car formé de petits raidillons et de descentes plus ou moins ardues en bord de mer.
Sur le PRIMITIVO, le passage de l’ASTURIE, où il m’est arrivé de passer 3 couches, celle au dessus des nuages, celles des nuages, et celle en dessous, traverse deux cols à 1000m.
Le temps généralement correct, sans pluie. Au départ souvent dans la brume, puis le soleil apparaissait entre 9 et 11H. Je tablais mon départ en fonction de la distance à parcourir, entre 5H45 et 7H. pour arriver avant 13H30. Ce qui me permettait de récupérer, de méditer, de lire l’après midi.
Pendant 22 Jours, je me suis désintoxiqué.
Coté spirituel, je suis de plus en plus convaincu que sans Guide et pour moi c’est le Christ avec l’Esprit Saint, l’homme se crée sa petite religion, sa routine et l’on s’étonne des résultats.
Oui la vie peut être magnifique ou dramatique, regardons la passion du Christ : c’est dramatique mais derrière il y a l’Amour vainqueur.
Dilatons nos veines, mettons y des bulles, de l’enthousiasme, de l’audace, du courage et la joie sera au rendez-vous.
Irai-je chercher une 3ième étoile ?
Laissons l’Esprit agir, je vois d’autres projets que je pense aussi bénéfiques pour développer son rayonnement.
Je tenais à vous faire partager ces 22 jours et son impact.
P. Manet
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L'arrivée à Saint-Jacques de Compostelle.
CHEMINS DE SAINT-JACQUES_ Le Camino del Norte part d'Irun et suit la côte atlantique / VOIR Le chemin de IRUN à Santiago de Compostelo