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AIX et ARLES

Diocèse

Bienvenue sur le site de la paroisse de Velaux

Le château médiéval de Velaux

Le vieux donjon, restauré, abrite maintenant un musée dédié notamment aux découvertes archéologiques de H. de Gérin-Ricard sur le site de Roquepertuse.








L'ancienne famille provençale ROSSETO ou De ROUSSET posséda la seigneurie de Velaux aux XVe et XVIe siècles.














Costume de notable à l'époque féodale.

Les consuls, par exemple, représentaient la communauté devant l'autorité seigneuriale.














La Transaction de 1514

Au début du XVIe siècle, le seigneur Esprit de Rousset tente de repeupler sa seigneurie : une convention est passée avec les nouveaux arrivants.


Voir 

la Transaction

et

le Bas-Relief





Tessons de céramiques grises mlédiévales, retrouvées dans le dépotoir du château lors des fouilles

de 1981-3.



(Source : Musée de la Tour, Velaux)

FAMINES ET EPIDEMIES (Xe au XIIIe siècles)


La progression de la mortalité due aux épidémies et famines inspirent les artistes médiévaux : les peintures, sculptures insistent sur l'omniprésence de la Mort « la grande faucheuse » ; les danses macabres se multiplient ainsi que les gisants squelettiques. L'obsession du salut en est à l'origine.

Des  Confréries de Pénitents  se flagellent en Public pour implorer le pardon de Dieu. Ces associations qui existent déjà au XIIIe siècle, se multiplient avec la peste.


Xème siècle 

Au cours des années 941-942 prend place une des premières grosses famines médiévales d'Europe occidentale.


XIème siècle 

Au XIe siècle, plusieurs famines sont signalées en Europe. Il y aurait eu une famine anglaise et européenne en 1005, une grande famine européenne en 1016, une aussi en 1032-1033, une autre en 1066.


Vers 1033, le lettré Raoul Glaber a laissé un témoignage écrit de la famine qui a sévi en Bourgogne


XIIe et XIIIe siècle 

Le XIIe siècle et le XIIIe siècle paraissent plutôt favorisés du point de vue climatique si on regarde superficiellement. Le beau temps a prédominé, surtout durant ce que les historiens appellent le « Beau XIIIe siècle ». Cependant, les famines, dues à la variabilité du climat et à une agriculture encore archaïque ne disparaissent pas pour autant.

On peut citer 1146, suivie d'une double décennie pluvieuse années 1150 et années 1160, année 1146 pluvieuse, beaucoup trop arrosée pour le blé (ou froment), céréale originaire du Moyen Orient aimant la chaleur. De mauvaises récoltes de blé, corrélatives, prennent place au moment de la moisson, et une famine s'ensuit.

De même, on observe une autre famine du même type en 1151-1152.

Les années 1190 sont elles aussi très pluvieuses avec une grande famine en 1195-1197.

On remarque qu'au XIIème les famines de pluie prédominent et que les années chaudes sont plutôt de bonnes années.


Au XIIIème siècle, il y a très peu « d'années pourries », pas trop néfastes pour les récoltes. Cependant, le soleil y est parfois si excessif que les récoltes sont détruites par échaudage et sécheresse, comme l'année 1236.

  


Histoire de Velaux


Période médiévale





L'Origine du nom


Le nom de Velaux a varié au cours des siècles, en latin puis en roman, pour aboutir à la forme Velaux, en français. On trouve essentiellement les formes :

«VELAURS» au XIe siècle

«VELAUS»  au XVIe siècle     

La première référence manuscrite provençale est celle de VELLAUR, issue de la forme latine VELLAURIS. La voyelle finale "i" n'étant plus prononcée, parce que non accentuée, on obtient Vellaurs ; le double "ll" ne correspondant plus à la prononciation provençale et s'étant simplifié en un seul "l", on a abouti à la forme VELAURS, puis VELAUS.

La forme VELAUS, est l'orthographe provençale courante à partir du XVIe siècle, après l'édit de Villers-Cotterêt (1539).

La fondation de VELAUX remonte aux premiers siècles de notre ère, bien avant le rattachement de la Provence à la France en 1481 ; elle ne date donc pas du XVe siècle, encore moins du XIXe siècle.

La forme "VELAURS" reste la plus valorisante, elle conserve sa toponymie originale chargée de sens.

Les habitants de Velaux sont des Velauxiens / Velauxienne. Pour les locuteurs provençaux ce sont, phonétiquement, des "vélaussein / vélausseincœ" : Velaursencs / Velaursencas en graphie classique, Velaussen / Velaussenco en graphie mistralienne  (source : site internet communal)



Le Moyen-Age


Une  longue période de confusion suit la chute de l'Empire romain en 476.

De multiples invasions ravagent la Provence médiévale. Les populations cherchent refuge sur les hauteurs.


Le château de Velaux

Au Moyen-Age, la seigneurie de Velaux est un  point stratégique sur la route Marseille-Aix-Salon.  Dès le XIe siècle, le château et surtout son donjon, trônent au milieu du castrum qui culmine à 125m d'altitude. La vie paysanne est organisée au pied du château.

                                                  

Le donjon, haut de 15m, est à la fois la résidence du seigneur et un édifice militaire. Il fait partie du dispositif de défense de la seigneurie, au même titre que le rempart qui encercle les maisons des villageois.

La demeure seigneuriale s'élève sur quatre niveaux. La tour compte trois salles carrées de 3m de côté. On y accède par un escalier de bois.

Les planchers des salles sont également en bois, les murs sont enduits à la chaux. Le plafond du dernier étage, construit en petit appareil régulier, est voûté. Les salles sont éclairées par des fenêtres, seulement implantées à l'est dans un premier temps. Des ouvertures sont ensuite percées à l'ouest, lors de la création de nouvelles dépendances du château.

Des meurtrières sont aménagées sur les faces sud, nord et est de la tour, pour faire face à d'éventuelles attaques.

Une cheminée large de 1,40m est encastrée dans le mur nord du donjon.

Elle est apparente sur toute la hauteur de l'édifice.

Le rez-de-chaussée est composé de trois petites salles. Dans la seconde, les fouilles archéologiques ont mis au jour une fosse dépotoir contenant les témoins de l'occupation du château (os d'animaux, tessons de céramiques médiévales, morceaux d'éléments d'architecture).

Enfin, le sous-sol de la demeure est aménagé de caves voûtées.


Pendant la Révolution française, le château du seigneur de Velaux est la cible de la colère de la population. En 1792, le 5 avril, le château est pillé, l'année suivante il est complètement détruit, seul reste le donjon.


En 1981, soucieuse de sauvegarder son patrimoine, la municipalité de Velaux achète la Tour qui menace ruine. Des travaux sont effectués pour sécuriser le monument. Avant la restauration, une campagne de fouilles est confiée à une équipe d'archéologues.


Voir  Le château médiéval


Le Musée de la Tour

En 1996, le 28 décembre, la Tour est officiellement ouverte au public et devient un haut lieu de l'histoire du village, renfermant ses trésors archéologiques.

En septembre 2003, lors des Journées du Patrimoine, le Musée de la Tour a été inauguré en tant qu'espace d'exposition permanent du dépôt archéologique municipal Henri de Gérin-Ricard.

La section "Archéologie" propose aux visiteurs une présentation muséographique principalement centrée autour des collections issues du site protohistorique de Roquepertuse.

(Source : Musée de la Tour, Velaux)



La seigneurie de Velaux

La Seigneurie a appartenu successivement aux Lemoine (14ème), aux Rousset (15ème/16ème), aux AIbertas (17ème/18ème).


XIVe siècle

En 1352, le 20 février, le roi Louis et la reine Jeanne donnent à Hugues le Moine les droits qu'ils ont  en ce lieu : droit d'albergue et pleine juridiction.

En 1379,  le 25 mai,  a lieu une information des droits que le roi possède à Velaux ; à cet effet comparaissent devant les commissaires : noble Sifroy Coste, baile de Velaux, Bertrand Isnard et Guillaume Ollivier représentant la communauté des gens de Velaux. De leur déclaration résulte : que la reine possède la directe ; qu'il est dû à la cour royale les calvacades suivant l'usage et pendant 40 jours par an, six sous coronades par feu, 12 liv. 10 sous de droit d'albergue. La déclaration mentionne que les gens du lieu dont tenus de se pourvoir de sel à la gabelle de Berre, que le terroir a de l'eau en quantité suffisante, qu' il produit abondamment du blé, du vin, des olives et autres fruits.


XVe siècle

Les seigneurs de Velaux font hommage de leurs biens aux comtes de Provence, à plusieurs reprises :

-  en 1428, hommage de Jourdain Brice, grand maître rational,

-  en 1441, de Bertrand de Rousset, et en 1448, celui de Guillaume de Rousset,

-  en 1464, de Silons de Rousset, fille du précédent et femme d'Elzéar Rodulph

Sous le roi René (1409-1480), le château, autour duquel le village s'est formé sur la hauteur, appartenait à Jourdain Brice, grand maître rational (titre de 1435).

A la fin du 15e siècle, le village appartient à la famille de Rousset, mais à la suite de pestes, famines, régression économique, il est pratiquement dépeuplé et une grande partie du terroir est laissé en friche.


XVIe siècle

En 1514, le seigneur Esprit de Rousset tente une remise en valeur de sa seigneurie par un acte de repeuplement : de nouveaux habitants, les ancêtres des Velauxiens d'aujourd'hui, arrivent essentiellement des Hautes-Alpes. Ils passent avec lui une convention pour « gagner leur pain à la sueur de leur visage ».

Ce sont les ancêtres de nombreux Velauxiens (familles "BARET - SEGUIN").

Si le seigneur a besoin d'eux, il leur impose tout de même des conditions très dures. La vie quotidienne des nouveaux venus est réglementée jusque dans les moindres détails, qu'il s'agisse de battre le blé ou de le moudre, de faire un four ou de fabriquer des tuiles, on doit toujours en référer au seigneur.

Celui-ci va jusqu'à imposer aux villageois de planter un certain nombre d'amandiers chaque année et à leur interdire de laisser une terre non semée pendant deux ans, sous peine de confiscation. Mais nous sommes au début d'une période de prospérité et les charges de la communauté sont allégées par les bonnes récoltes et les débouchés satisfaisants.

Le seigneur n'habite pas constamment à Velaux. Il y est représenté par le baille. Celui-ci a sous ses ordres les "gens d'arme" et les officiers qui sont chargés de prélever les impôts. Tout ce personnel  loge dans le château dont il ne reste aujourd'hui que la tour et les caves.

Les habitants, comme au Moyen Age, forment une "Communauté" qui chaque année par l'intermédiaire du "Conseil" élit deux consuls, représentants des habitants devant l'autorité seigneuriale. Aidés par un "personnel municipal" (greffiers, trésorier) ils vont jouer un rôle grandissant dans l'administration du village.


La vie quotidienne est dure et réglementée jusque dans les moindres détails par le seigneur, mais bientôt la région renaît à une prospérité que les Guerres de Religion de la fin du XVIe siècle troubleront à peine.


Jusqu'à la Révolution, une œuvre de charité, riche en argent et "charges de blé", et administrée par le Curé, les consuls et quelques notables, faisait à ceux qui en avaient besoin des avances que ceux-ci remboursaient, après la récolte, sans intérêts et en nature. L'œuvre existe encore, sous le contrôle du Bureau de Bienfaisance ; mais inutile d'ajouter que le curé en est exclu.


En 1728 on compte 180 chefs de famille, 110 maisons habitées ; la communauté possède alors un four banal dont elle retire une rente annuelle de 16 charges de blé ; mais elle payait aux dames du lieu une redevance de 20 charges.


(Source : site internet de la commune de Velaux)