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AIX et ARLES

Diocèse

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Gare de Velaux-Coudoux

début du XXe siècle.










La vieille gare de Velaux-Coudoux est aujourd'hui une propriété privée.
















Les trains de marchandise qui passent aujourd'hui à Velaux transportent généralement le minerai de bauxite destiné à l'usine de Gardanne.









Le Mémorial des Milles

A quelques kilomètres de Velaux, un wagon à bétail isolé, datant des années 1940, est staionné près de la gare des Milles, face à la briqueterie.


Voir  le Mémorial des Milles


Plus d'infos sur :

Le Mémorial national des Milles


Histoire de Velaux


Période contemporaine


GARE DE VELAUX





La voie ferrée Rognac-Aix par Velaux, Roquefavour et les Milles a été inaugurée en 1856.

La gare de Velaux-Coudoux a été très utilsée par les Velauxiens et les Coudouciens, jusqu'à l'essor de l'automobile.


La ligne, sans aucun trafic  voyageurs, est utilisée pour les trains complets de bauxite en provenance d'Afrique par la zone portuaire de Fos et à destination des usines de traitement de Gardanne, et pour la desserte de la zone d'activités d'Aix-les-Milles, en plein développement.

A titre exceptionnel, entre janvier 2007 et décembre 2008, la ligne a été ouverte à quelques trains de voyageurs de la relation Marseille - Briançon, la ligne directe Marseille - Aix étant neutralisée.

 Le trajet (deux autorails par jour dans chaque sens) durait environ 20 minutes, plus un important temps de manœuvre à Rognac, ce qui portait la durée de la liaison Marseille - Aix par Rognac à 70 minutes (55 au retour), au lieu de 31 par la ligne normale.


Dans le cadre du développement des transports publics voulu par le conseil régional Provence-Alpes-Côte d'Azur, Réseau ferré de France étudierait la réouverture de la ligne au trafic voyageurs…


VOIR  La traction vapeur


et  Le Musée Provençal des Transports




LIGNE ROGNAC- AIX-EN-PROVENCE

C'est une ligne (N° 928 000 du réseau ferré national ) à voie unique de 25km qui relie l'étang de Berre à Aix-en-Provence.


L'HISTOIRE

En 1832, l'idée d'une « route de fer allant du Havre à Marseille » est lancée ; , elle « servirait de base à une réédification de toutes les communications du royaume ».

En 1836 la municipalité d'Aix-en-Provence exprime son refus de voir une voie ferrée traverser son territoire.

En 1841, un projet de Montricher fait passer la ligne Marseille - Avignon par La Fare, Salon et Cavaillon, (itinéraire de l'actuelle autoroute). Finalement, c'est le projet de Paulin Talabot qui est retenu : la ligne passera le long de l'étang de Berre -ce qui exigera le percement d'un important tunnel à la sortie nord de Marseille-, puis par Arles, de manière à desservir le port fluvial, la navigation sur le Rhône restant privilégiée pour les marchandises.

Ni Aix ni Salon ne seront desservis.

En 1845, un embranchement est décidé depuis l'étang de Berre vers le bassin minier de Gardanne et Fuveau par la vallée de l'Arc et Aix-en-Provence.

En 1847, la ligne Marseille - Avignon est ouverte partiellement;

Le 10 octobre 1856, la ligne Rognac - Aix, première ligne de chemin de fer desservant Aix, est ouverte.


La gare de Roquefavour-Ventabren eut l'honneur d'accueillir l'empereur Napoléon III, venu admirer l'aqueduc, achevé quelques années plus tôt.

Jusqu'à la deuxième Guerre mondiale, la ligne Rognac - Aix était considérée « d'importance stratégique », car, jointe à la ligne Gardanne - Carnoules, elle constituait un axe ouest - est permettant d'envisager de contourner par le nord de l'agglomération marseillaise en cas de conflit armé...

 


LE TRACÉ

La ligne, qui suit presque de bout en bout la vallée de l'Arc, est en très légère pente : de 25 mètres d'altitude à Rognac, elle passe de manière régulière à 180 mètres à Aix, soit une pente moyenne de 10%. A l'exception du franchissement du défilé de Roquefavour, la ligne a une assise naturelle en terrain plat. Ce profil est incomparablement plus favorable aux circulations que celui des lignes d'Aix à Marseille ou à Grenoble.

La ligne est à voie unique ; à la construction les plateformes ont reçu un gabarit permettant la mise à double voie, mais celle-ci n'a jamais été posée. Des voies d'évitement ont été posées dans les trois gares intermédiaires, mais ont aujourd'hui disparu. Elle comportait peu d'ouvrages d'art, si ce n'est trois viaducs, dont deux sur l'Arc, aux environs de Roquefavour ; s'y sont ajoutés dans la deuxième moitié du XXe siècle plusieurs passages sur ou sous les autoroutes à l'approche d'Aix-en-Provence. Plusieurs routes sont franchies à niveau à Velaux, Saint-Pons et les Milles.


(Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_Rognac_-_Aix-en-Provence)