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Essor du machinisme par la révolution agricole : une batteuse en 1881

Machine à vapeur de James Watt (1736-1819)

La révolution industrielle (1780-1850) a été possible grâce à la mécanisation et la modernisation des usines grâce à la machine à vapeur pour laquelle James Watt dépose un premier brevet en 1769, en Angleterre.


La machine à vapeur a notamment contribué à l'augmentation de la productivité en agriculture, en remplaçant l'énergie animale.


Histoire de Velaux


Période contemporaine





La révolution agricole aux XVIIIe et XIXe siècles

Elle concorde le plus souvent avec l'apparition du capitalisme agricole qui entraîne une recherche nouvelle de la productivité par un ensemble d'innovations.

À l'aube du XVIIIe siècle, l'agriculture a assez peu évolué depuis le Moyen Âge. Les disettes sont fréquentes et les gouvernements se préoccupent peu de la question agricole.

Dans son livre La deuxième révolution agricole, Claude Laberge qualifie la révolution agricole néolithique, commencée voici dix mille ans, de « première révolution agricole ». Et pour lui on n'a encore vu que les prémices de la « deuxième révolution agricole ». Il fait référence à Pierre Chaunu : « Pour le moment, les biotechnologies se situent dans le prolongement immédiat de cette révolution industrielle dont Chaunu nous rappelle qu'elle n'est qu'une accélération de la révolution du néolithique.»


Pratiques avant la Révolution agricole

À l'exception de la Hollande et des Flandres, les paysans d'Europe pratiquent l'assolement triennal (Nord et Est) ou biennal (monde méditerranéen). Durant une première année, les paysans sèment des céréales d'hiver (blé et seigle), la seconde année des céréales de printemps (orge, avoine) et enfin la terre laisse la place à la jachère, c'est-à-dire la préparation du sol et le renouvellement de sa fertilité.

 Par ailleurs, les parcelles étant de faible superficie, et celles en jachères étant consacrées au pâturage, les champs sont nécessairement ouverts afin de permettre le mouvement des bêtes.


Évolution des mentalités

La diffusion de la réforme agraire ne survient pas uniformément en Europe.

Au cours de la première moitié du XVIIIe, les landlords anglais s'intéressent aux profits susceptibles de leur procurer l'agriculture dans un contexte de hausse de la population. La noblesse anglaise s'informe des techniques employées aux Pays-Bas et des recherches effectuées en France (pour la cour de Versailles : le potager du roi).

On s'intéresse davantage aux techniques d'élevage, et on commence à sélectionner les bêtes de sorte que seules les races les plus productives soient conservées. Robert Bakewell croise différentes races afin d'obtenir de nouveaux spécimens d'ovins et de bovins. En Angleterre, le poids moyen du bœuf de boucherie atteint 800 livres en 1800, alors qu'il n'était que de 370 livres un siècle plus tôt. On travaille aussi sur la sélection des semences.

Cette amélioration des performances de l'élevage est rendue possible par les nouveaux assolements, notamment l'assolement de Norfolk, qui permet de remplacer la jachère par des cultures fourragères, et donc de supporter un plus grand nombre d'animaux par unité de surface.


Premières rationalisations de la production

L'assolement triennal est abandonné au profit d'un assolement quadriennal, où les semences de plantes fourragères alternent avec celles de plantes céréalières. Le développement du cheptel, permis par l'augmentation de la production de fourrage, fournit en retour à l'agriculture des quantités importantes de fumier, un engrais naturel qui permet la suppression des jachères. Les bêtes fournissent aussi aux exploitants des forces de traction utiles. D'autres techniques visant à accroître la fertilité des terres ou à améliorer les techniques de labour se généralisent. Les rendements anglais de moins de 30 quintaux à l'hectare au début du XVIIIe, s'élèvent à environ 50 quintaux en 1800. La France, bien que disposant de nombreux agronomes de talent (de La Rochefoucauld-Liancourt, Parmentier…) ne connaîtra une telle révolution qu'au XIXe siècle.


Par ailleurs, plus qu'une véritable mutation des techniques, il s'agit d'une « vague de gadgets » selon l'expression de T. Ashton. En effet, les progrès sont lents et sont le résultat d'améliorations plus anciennes. Mais dans une agriculture à rendements extrêmement faibles, la moindre amélioration provoque une augmentation de la productivité plus que proportionnelle.


Révolution agricole et révolution industrielle

On considère souvent que la Révolution agricole a permis la Révolution Industrielle, grâce aux profits nouveaux de l'agriculture, aux commandes de matériel et à l'exode rural (qualifié de déversement inter-sectoriel de la main d'œuvre).

Elle est considérée par W.W Rostow et de nombreux autres historiens de l'économie comme l'étape préalable au développement de l'industrie. Toutefois l'influence des deux phénomènes a été réciproque.

L'augmentation du produit brut agricole augmente la rentabilité et la valeur des terres, et permet de dégager des possibilités financières pour l'investissement. Ceux-ci vont vers des moyens de mécanisation qui stimulent l'industrie, et dans une moindre mesure les services.

L'élément capital est qu'un travailleur agricole peut produire la subsistance d'un nombre de plus en plus grand d'habitants, qui se consacrent donc à d'autres secteurs de l'économie.

Par ailleurs l'essor de la production agricole se répercute généralement sur l'industrie agroalimentaire (les matières premières agricoles étant moins chères se prêtent plus facilement à une transformation en produits plus élaborés). La baisse des prix alimentaires permet aux industriels de conserver des salaires bas (car les salaires sont encore très liés au coût de l'alimentation) et donc de maîtriser leurs coûts de production.


Progrès mécaniques et chimiques

La grande industrie fournit rapidement à l'agriculture de nouvelles machines révolutionnant les techniques alors en place. En 1834, l'industriel américain Mac Cormick met au point la première moissonneuse-batteuse. En 1837 Mathieu de Dombasle invente une nouvelle charrue…

L'utilisation du fumier est complétée par l'importation de guano venant d'Amérique du Sud. Dans les années 1840, l'industriel allemand Justus von Liebig crée les premiers engrais chimiques