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AIX et ARLES

Diocèse

Bienvenue sur le site de la paroisse de Velaux

Carte de Velaux : localisation des découvertes archéologiques.












Moulin du Pont

four (clichés CNRS Réveillac, Centre Camille Jumllian)


























Site de Roquepertuse

Essai de reconstitution du sanctuaire

avec le portique.


Ce site perché protohistorique d'une superficie d'au moins 5000m2, a fait l'objet de fouilles depuis 1919.








Stèle votive trouvée à Velaux

Inscription :


I(OVI) O(PTIMO) M(AXIMO)

Jupiter très bon et très grand

G(AIUS) SIL(IUS) SEC(UNDUS)

Gaius Silius Secundus

V(OTUM) S(OLVIT) L(IBENS) M(ERITO)

A accompli son voeu de bon gré et à juste titre en reconnaissance du bienfait divin






Amphore Gauloise 4

Panse ovoïde, lèvre en boudin, anse à sillon médian.

Une amphore à fond plat qui correspond à l'essor du commerce du vin gaulois, témoin du développement de la viticulture Narbonnaise.






Amphore romaine type Dressel 1B

L'amphore est, dans l'Antiquité, le récipient le plus utilisé pour le transport de produits de base : le vin, l'huile d'olive, la bière (zythum et zythogala) et les sauces de poissons (de type garum).


Dans le domaine de l'archéologie, l'amphorologie est une spécialité très développée. L'existence d'un grand nombre de types répertoriés d'amphores, leur évolution sur une longue durée et une vaste zone dans l'antiquité constitue un élément important de datation.


Histoire de Velaux


Période antique




La commune de Velaux renferme deux castella.  Celui de Sainte-Eutropie et celui de Meynes, tous deux sur la rive gauche de l'Arc séparés par une distance de 1 km à vol d'oiseau.

A égale distance de Meynes existe à Roquefavour sur la rive droite de l'Arc et dans le territoire de Ventabren un troisième camp retranché…

La réunion de trois ouvrages de cette importance dans un aussi petit espace de pays est un fait assez particulier pour notre région et nous n'en connaissons qu'un autre exemple en rapportant à des retranchements moins vastes situés à Belcodène.

Le cap de Meynes et celui de Roquefavour sont placés presque en face sur des roches escarpées qui enserrent l'Arc au point que la rivière coule en cet endroit dans un défilé mesurant à peine 300m de large.

L'existence de travaux si rapprochés s'expliquerait plus facilement si ces trois castella appartenaient à des époques différentes, mais leur mode de construction, les monnaies, les poteries, les armes et les divers objets qu'ils ont fourni sont contemporains on pourrait même dire identiques, d'où l'on peut supposer que l'édification de ces forts a eu pour objet de fournir en même temps des refuges aux diverses tribus ligures qui occupaient le pays lors des campagnes de Sextius Calvinus ou de César et encore au moment de l'invasion des Teutons et Ambrons, comme aussi au tems de la conquête gauloise, car des castella ont donné des monnaies marseillaises du Ive siècle av. J.-C. et ont continué à être occupés jusque sous Auguste.

Voir  CAIUS MARIUS, la bataille d'Aix



Découvertes archéologiques


1 ) Lieu-dit La Joséphine

Dans un pierrier, quelques fragments de sigillée italique et du sud de la Gaule, associés à de nombreux fragments de tegulae et de dolia, et des blocs plus ou moins taillés, indiques la présence d'un habitat d'époque romaine. Une pierre en calcaire (diam. 0,80m ; épais. 0,30m) porte des inscriptions sur la partie sommitale lissée : une croix et deux angles aigus. Il peut s'agir d'une borne de délimitation d'espaces privés ou administratifs.


2 )  Lieu-dit La Crau

Sur le chemin de La Joséphine et dans des sablières, les vestiges d'un aqueduc enterré présumé d'époque romaine, de direction est-ouest, ont été reconnus sur environ 10m. La section est rectangulaire (0,80m x 0,50m). Les parois verticales sont bâties en moyen appareil lié au mortier. Le fond est constitué d'un béton de tuileau (épais. 0,15m). Un puisard circulaire  (diam 2,20m) a également été repéré, avec des murs construits en appareil moyen régulier, lié au mortier de chaux.


3 )  Lieu-dit La Bastide Bertin

Dans les parcelles à l'est du lotissement, des témoignages oraux signalent une nécropole rupestre. De nombreux fragments de tegulae associés à des scories de fer et des tuyaux de plomb constituent peut-être les indices d'un habitat que J. Soyer semble avoir repéré, par photographie aérienne, à 100m au sud-ouest de la bastide, et qui est en partie disparu sous la route départementale. Rien ne permet d'affirmer que nécropole et habitat sont contemporains, tout au plus peut-on dire que l'habitat est antique.


4 ) Lieu-dit Moulin du Pont

En 1971, l'établissement d'une adduction d'eau est l'occasion de la découverte d'un atelier de potiers : inventeur, M. Spielman.  Il n'avait jamais été signalé, quoique les crues de l'Arc eussent mis au jour  les restes imposants de deux fours.

Des fouilles furent entreprises en 1972 et 1973. Les tessons, en surface, se répartissent sur environ 0,5 ha. Mais une partie de l'atelier a été emporté par la rivière. .. Les trois fours reconnus, distants de 10m les uns des autres, forment un ensemble groupé. Le premier, partiellement conservé, avait un double alandier (larg. De chaque alandier 1,20m ; haut. cous voûte 1,70m). On peut restituer la dimension maximum de la sole : 4,50m environ. On sait peu de choses du second, très arasé.  Le troisième a conservé en partie les six arcs qui supportaient la sole, de plan vraisemblablement rectangulaire (3,50m x 3,25m).

Les productions ont pu être étudiées à partir du matériel du dépotoir (fosse : diam. 4m ; prof. 1m), du comblement du four n°3 et du ramassage antérieur à la fouille.  Amphores, tuiles et céramiques communes se révèlent être les productions de série de l'atelier. Répartition des amphores : dans le dépotoir, des Dressel 2-4 pour les ¾  et des formes à fond plat encore non définies pour un quart. Dans le comblement du four n°3, 97% des amphores sont des Gauloise 4, 3% sont des Gauloise I et on compte seulement deux fragments de Dressel 2-4.  Il semblerait que ce soit les productions de deux périodes différentes.


5 ) Lieu-dit Roquepertuse

Un site perché protohistorique d'une superficie d'au moins 5000m2, a été fouillé en 1919-1924, et en 1927, puis en 1960, depuis 1989 les recherches sont en cours.

Voir  Site de Roquepertuse


7 ) Lieu-dit Prends-toi-Garde

Sur le plateau (altitude 130m), des traces d'ornière (larg. 0,20m ; prof. 0,15m : écartement 1,40m), reconnues sur environ 11m, sont visibles sur le chemin dit du Moulin, dont le tracé et le toponyme apparaissent sur un cadastre ancien.


8 ) Lieu-dit Le Parterre ou Le Pavillon

Le creusement d'une tranchée a permis la mise au jour d'un dépotoir d'atelier de potier contenant des fragments d'amphores gauloises, des tegulae surcuites et des briques d'argile appartenant probablement au four.


9 ) Lieu-dit Les Chaumes

Lors de travaux, ont été trouvés quelques tessons de sigillée tardive estampée… : J.-P. Villa suppose l'existence d'un site datant du Ve siècle apr. J.-C. au pied de Sainte-Propice.


10 )  A environ 750m du pont du Vallat de Monsieur, quelque 200 fragments de céramiques et d'amphores (dont deux fragments déformés et surcuits), associés à des tegulae, dont certaines également surcuites, laisse supposer l'existence d'un habitant rural, produisant peut-être des tuiles te des amphores. Le mobilier céramique recueilli permet de dater l'occupation du site entre la fin du Ier siècle et le Ve siècle apr. J.-C. : céramique campanienne A, sigillée italique, sigillée du sud de la Gaule, sigillées claires B et D, sigillée tardive es tampée, amphores gauloises provenant des ateliers de Moulin du Pont et de Plaine de Levrau.


14 )  Lieu-dit La Briande

Des sondages ont montré l'existence d'un habitat rural d'époque romaine (murs en petit appareil, sol bétonné, peut-être une voie pavée, nombreux fragments de dolia). Le mobilier céramique, peu abondant et très abimé, ne permet pas de préciser la chronologie du site (probablement Haut-Empire).


16 ) Lieu-dit La Tuilière

Sur la rive gauche du Vallat de Monsieur, une inhumation d'époque romaine en coffrage rectangulaire de tuiles, orientée, a été découverte fortuitement.


17 ) Lieu-dit Les Fauconnières

Un oppidum est installé sur le rebord du plateau d'Arbois et domine la plaine irriguée par le Vallat de Monsieur (alt. 177m).

Voir  Castellum Le Deven


18 ) Lieu-dit Sainte-Propice

Un habitat protohistorique (superficie env. 1,5 ha) est implanté sur un promontoire isolé et haut-perché (alt. 235 m) au-dessus de la vallée de l'Arc. Au sud, les hauteurs du plateau de l'Arbois ferment le paysage.

Voir  Colline Sainte-Propice


19 ) Lieu-dit Val des Vignes

Sur le versant méridional de la vallée sèche située au sud de Sainte-Propice, apparait l'angle d'une construction probablement d'époque romaine. Les murs, reconnus sur 1m et 1,80m sont construits en appareil irrégulier, sans liant (larg. 0,70m). Les tessons de céramiques (sigillée du sud de la Gaule, céramiques communes) et d'amphores gauloises, abondent autour de ces murs, sur une superficie d'environ 1ha.


20 ) Au pied de Sainte-Propice

Dans un ruisseau, (sans doute le Vallat des Amandiers), au XVIIIe siècle, a été trouvée une urne en plomb qui contenait des cheveux, des cendres et quelques petites pièces d'argent ».

JP Villa rapproche cette découverte de ramassages (un tesson de sigillée, amphores, tegulae et coquillages) qu'il a effectués non loin, sur une petite butte, au nord-est de la ligne de chemin de fer… il s'agit peut-être simplement de traces d'occupation du Haut-Empire.


21 ) Lieu-dit Plaine du Levrau (alt. 70m),

En 1972, un atelier de poriers a été signalé par M. Spielmann, puis étudié par JP Villa : rebuts de cuisson, morceaux de torchis, cales, zone cendreuse, objets en série s'étendent sur une surface de 1 ha.

Les productions de l'atelier sont variées : tuiles et briques, céramiques communes et fines, amphores. Ces dernières présentent surtout des formes de Dressel 2-4, des Dressel 7/11, des Gauloise 4 et autres… Une série d'analyses par activation a permis de faire un tri précis et d'affirmer que l'atelier était bien destiné, en partie,  à la production de plusieurs catégories d'amphores.  Le mobilier retrouvé en surface indique une occupation aux Ier-IIe siècles apr. J.-C.


22 ) Lieu-dit Saint-Martin

F. Benoît signale près du cimetière « une villa et une cuve en béton, des sépultures en tuiles » et sous le cimetière des « sépultures avec fibules, des poids de tisserands dans une gravière ».

Au sud-est du village de Velaux, le cimetière est installé sur un col, en pente douce au nord, abrupt au sud. Les pentes de de talus ont été modifiées par un réseau récent de voies de communication, qui a pu faire disparaître des vestiges, de même que les carrières creusées près du cimetière.

Ainsi, lorsque, en 1907, H. de Gérin-Ricard évoque « dans la berge ouest du cimetière actuel (…) une maison gallo-romaine de 12m de façade, dont on aperçoit les murs latéraux et aussi celui du fon d, hauts de 4m, épais de 0,50m » avec un sol bétonné, couvert de céramiques, d'ossements et de cendres, rien ne permet sur le terrain de vérifier cette affirmation. 

En 1973, JP Villa cependant  a  pu observer une coupe dans le talus qui contenait des fragments de tegulae et d'imbrices, de sigillée du sud de la Gaule et tardive estampée grise, des amphores.

Plus loin, vers l'embranchement du chemin du Vallat de Monsieur, apparaît un mur, bâti en appareil irrégulier lié au mortier (larg. 0,70m). un angle de la citerne mentionnée par F. Benoît et H. de Gérin-Ricard est également visible ainsi que des blocs de béton de tuileau.


23 ) Vallat de Monsieur

Lors de la construction du chemin du Vallat de Monsieur qui longe le cimetière, neuf sépultures, en coffrage mixte (tegulae et pierres)ou bâties entièrement en pierre, ont été mises au jour, espacées sur environ 40m de long. En l'absence de mobilier, on ne peut préciser la datation de ces sépultures qui sont probablement d'époque romaine.


24 ) Lors de travaux, ont été mis au jour, à une profondeur de 1,70m, un mur et des objets céramiques enrobés dans de la cendre : 18 lampes à huile et 11 petites coupelles. Les lampes correspondent aux formes IIB3, IIIA1 et IIIc de Ponsich, avec la marque Senv , ce qui donne un contexte chronologique dans la fin du Ier siècle et la première moitié du IIe siècle apr. J.-C. Une autre porte la marque Ladscri. Il est probable que ces objets appartiennent à un contexte funéraire, peut-être même votif.


25 ) Dans le village

Dans les années 1950, un fragment de plaque en marbre (0,31m x 0,18m x 0,13m), découvert au château de Velaux, pourrait appartenir à une cuve de sarcophage. La face antérieure représente un buste féminin, légèrement tourné vers la droite, le visage déporté  vers la gauche. Le personnage porte un vêtement dont on voit les plis et une coiffure à chignon et mèches retombant sur les épaules ?


26* ) Lieu-dit Devalade

Des labours ont mis au jour de nombreux tessons de d'amphores et des fragments de tegulae. JP Villa envisage la possibilité d'un four. (p. 330)


(Source : Carte Archeologique de la Gaule,  l'Etang-de-Berre, pré-invention archéologique publiée sous la responsabilité de Michel Provost, professeur d'histoire romaine à l'Université d'Avignon, diffusion : Fondation Maison des Sciences de l'Homme, Paris 1996)