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Tableau commémorant le Siège de Frigolet des 4-7 novembre 1880, à l'issue duquel les religieux ont été chassés du sol national en applications des décrets anticléricaux du 29 mars 1880 _ Photo du web vue sur Facebook.

LE SIEGE DE FRIGOLET


En 1880 le gouvernement français décrète la dissolution de la communauté et lui ordonne de quitter le monastère. Le refus des Prémontrés, soutenus par les fidèles du secteur, provoquera le fameux "siège de Frigolet".

Dès la Toussaint 1880, les Provençaux étaient montés par milliers au monastère pour tenter d'éviter l'expulsion. Beaucoup d'entre eux s'enfermèrent à l'intérieur de l'abbaye, parmi lesquels Frédéric Mistral. A cette nouvelle, la Préfecture de Marseille et le Gouvernement mirent en mouvement une véritable armée contre Frigolet : gendarmerie, infanterie, cavalerie, flanquées de généraux, de préfet, de sous-préfet, de commissaire de police... En tout, près de deux mille hommes pour chasser de leur couvent une quarantaine de religieux.


L'expulsion est officiellement annoncée le 5 novembre, tandis que les troupes se déploient depuis deux jours sur la Montagnette. Ce 5, un commissaire embarrassé notifie, à travers une porte, au Père Hermann, qui représente le Père Abbé, l'arrêté d'expulsion dont il est porteur. Le Père refuse d'obtempérer. La Montagnette est alors investie par les escadrons de cavalerie et les bataillons d'infanterie, qui se déploient sur les collines en position d'attaque, sous les immenses éclats de rire de milliers de Provençaux qui chantent avec force leur fameux "Prouvençau e Catouli".  A six heures du soir, il est fait défense de traverser les lignes, d'apporter de la nourriture aux assiégés, de sortir de l'abbaye : le blocus est total.


Le 6 novembre, un capitaine du 141e régiment d'infanterie, accompagné d'un gendarme, monte demander à nouveau l'ouverture des portes de l'abbaye, on lui renouvelle le refus. La troupe cerne alors la boulangerie (aujourd'hui la Treille) et l'occupe aussitôt.

Dans l'après-midi du dimanche 7 novembre, un ballon vert est lancé par les assiégés et s'élève lentement dans le ciel, avant d'être abattu par les militaires. Mais chacun sur la Montagnette avait eu le temps de voir le signe de vie que leur adressaient les assiégés.

Sur décision du préfet, des crocheteurs montent à Frigolet, à la naissance du jour du 8 novembre, accompagnés du commissaire de police et de douze gendarmes. Ils poussaient une charrette remplie d'instruments d'escalade, de cordages, de chaînes, de haches, de massues, de poutres et de poutrelles en forme de bélier, comme si on devait prendre d'assaut une véritable forteresse !


Le commissaire fait de nouvelles sommations devant la grille de fer pour y attirer les assiégés, tandis qu'il envoie ses crocheteurs forcer une porte opposée, celle dite du "cloître". Une véritable ruse de guerre...

Entendant les coups de hache défoncer les portes, les Prémontrés se réunissent alors dans la salle du Chapitre où, après avoir violé l'entrée de l'abbaye, se présente le commissaire de police, ceint de son écharpe, chapeau sur la tête, brandissant son décret d'expulsion.

Le Père Abbé, dans cet instant poignant, lit une protestation solennelle. Devant les forces de police, ébahies et décontenancées, les Pères chantent alors l'office que personne n'ose troubler, jusqu'à ce que le Père Abbé leur donne sa dernière bénédiction.


Les scellés sont apposés sur l'église, tandis qu'éclate un violent orage et que tombe une pluie torrentielle. Agents et gendarmes font évacuer l'abbaye de tous ceux qui s'y trouvaient depuis plusieurs jours pour soutenir les Pères dans ce moment difficile.


Et, à 8 h 30, toujours sous le déluge qui tombe du ciel, les Prémontrés sont poussés dans les voitures amenées spécialement par la préfecture, puis conduits vers Tarascon, escortés de onze brigades de gendarmerie et d'un escadron de dragons, mais surtout acclamés par les foules massées tout le long du parcours et jetant des fleurs. Pendant de long mois, l'abbaye de Frigolet fut gardée militairement.

(Extraits de documents de l'époque).


SOURCE :  http://jeancharles.griebel.free.fr/tourisme/tourisme/abbaye_frigolet1.htm



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ABBAYE DE FRIGOLET_ Messe du matin, église conventuelle Saint-Michel (XIIe s.)

ABBAYE DE FRIGOLET_ Arrivée des Chevaliers de la Tarasque, avec la Bête...

ABBAYE DE FRIGOLET_ Arrivée de Tartarin de Tarascon tout droit sorti du roman de Daudet, et en Jeep parce que l'on commémore la Libération de la Provence en 1944.

ABBAYE DE FRIGOLET_ Allocution puis bénédiction des marcheurs venus de Tarascon...

Apéritif et rafraîchissements pour tous, rosé de Provence ou Coca-cola pour les GIs ?

Départ de la Tarasque, sanglée par les Chervaliers ... pique-nique des marcheurs et des Libérateurs de 1944,  voitures d'époque, infirmière et sa seringue, au cas où...

RECONSTITUTION HISTORIQUE _ Commémoration de la libération  de Tarascon en 1944 pendant la Fête annuelle de la Tarasque, les véhicules d'époque sont à Frigolet.

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1        →   Arrivée des Chevaliers de la Tarasque et de Tartarin


2        →   Bénédiction des marcheurs


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Evènements



                                                                                                

La Marche de Frigolet de 1880

Chevaliers de la Tarasque et Tartarin - Bénédiction des marcheurs


ABBAYE SAINT-MICHEL DE FRIGOLET _ Vendredi 27 juin 2014


Concentré d'Histoire sur la Montagnette pour cette Commémoration :

Ier siècle : Les Tarasconnais sont libérés du fléau de la Tarasque par Ste Marthe.

XIIe siècle : Edification de l'église Saint-Michel ; chef des milices célestes, patron des chevaliers, défenseur de la Foi, l'Archange terrasse le Mal.  Début du grand pèlerinage à Nostra Domina de Bono Remedio ; Notre-Dame, patronne principale de la France, a protégé tant de villages provençaux de terribles fléaux...

XVe siècle : Le Roi René fonde l'Odre des Chevaliers de la Tarasque en 1474, afin que les Fêtes de la Tarasque soient "dignement maintenues et exécutées"...

XIXe siècle : Alfonse Daudet publie en 1872 les Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, et immortalise un chasseur provençal burlesque, admiré de Flaubert... 8 ans plus tard, en 1880, des milliers de Provençaux, dont Frédéric Mistral, montent vers Frigolet afin d'arrêter l'expulsion des religieux Prémontrés qui sont assiégés par 2000 hommes de troupes, sur ordre du gouvernement anticlérical d'alors, c'est le "Siège de Frigolet", du 4 au 7 novembre. Les Prémontrés, exilés en Angleterre, reviennent  quelques années plus tard.

XXe siècle : Confiscation et vente des bâtiments de l'abbaye par un nouveau gouvernement anticlérical en 1903 ... les Prémontrés reviendront cette fois en 1922. Noter qu'en 1914, malgré les dissolutions, saisies et expulsions de gouvernements successifs, 59 Ordres religieux ont fourni aux armées de la République, 9.271 hommes, revenus d'exil pour la plupart, dont plus de 25% seront cités et décorés.

En 1944, les Tarasconnais sont libérés du fléau de l'Occupation nazie.

                                                                                                                                                                                               

L'Histoire de France avait rendez-vous à l'abbaye de Frigolet ce 27 juin 2014.