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Le 27 septembre 2013, à la Salle des Fêtes de Coudoux, Patrick MANET a parlé de son pèlerinage _ VOIR  les photos de la soirée

L'exposé du pèlerin de Coudoux était annoncé sur tous nos sites internet :

VOIR  l'affiche


Evènements



                                                                                                

Le Puy-en-Velay - St Jacques de Compostelle

1520 km à pied


Parti du PUY EN VELAY le 6 mai 2013, Patrick MANET, de Coudoux, a rejoint SAINT JACQUES après 52 jours de marche.


La genèse de ce projet ?

Ce projet me trottait dans la tête, il y a quatre ans. J'étais à la retraite, et venais de prendre la présidence du tennis club de mon village en signalant dès la prise de fonction que je ne l'occuperai que trois ans. Après ma démission annoncée, octobre 2012, j'étais en forme et voulais tenter cette aventure, donner la priorité au goût de l'aventure sur l'amour du confort.


Comment vous êtes-vous préparé ?

Grâce à Mickey, un jacquet de Coudoux, j'ai fait deux préparations de 6 jours chacune, une en 2011 de MONISTROL à AUMONT-AUBRAC pour tester le matériel, la composition d'un sac et voir l'ambiance. Puis en 2012 avec la même équipe de AUMONT-AUBRAC à CONQUES où j'ai testé la toile de tente car je n'avais pas l'intention de coucher chaque soir dans un gite. Conclusion, j'avais le matériel qu'il fallait sauf pour les chaussures de marche. J'ai du acheter une 3ième paire de chaussure pour trouver la bonne. J'ai pris également des conseils envers d'autres jacquets Salonais et j'ai adhéré à une association jacquaire de Marseille.


Pourquoi ce projet ?

En forme physique, ayant l'accord de la famille et n'ayant pas de problème métaphysique, j'ai voulu faire un break dans mes nombreuses autres activités.

Tel un hamster moyen, je faisais tourner la roue et à peine arrêtée, je la faisais repartir. Elle tournait, mais moi où en étais-je de ma personne ? Faire cette marche ne pouvait qu'être bénéfique. J'ai voulu me charger aussi, au sens propre et figuré, des fardeaux de quelques paroissiens au moyen de 27 galets pour les déposer à 1300 km, au pied de la croix de fer et demander au Seigneur une aide. J'ai recommandé également chaque paroissien de l'unité pastorale.


Quelle ambiance sur le trajet ?

J'ai voulu faire ce trajet en me donnant le maximum de liberté, pas de contrainte d'étapes programmées, pas d'horaire à respecter. La veille, l'étape du lendemain était dégrossie mais jamais arrêtée. Je n'ai guère joué la carte de la réservation du gîte grâce à l'emport de la toile de tente. Cette nonchalance m'a joué un tour le 8 et 9 mai. Je n'avais pas programmé les deux jours fériés et je n'avais guère à manger dans le sac à dos sauf une barre énergisante et un reste de saucisson. L'estomac n'était pas encore habitué à sauter les repas. Je me suis trainé jusqu'au terrain de camping de ST ALBAN/LIMAGNOLE. Heureusement le lendemain matin, il y avait une épicerie ouverte. Je me suis promis que cette situation ne se reproduirait plus. Il y a eu l'épisode pluvieux qui a duré plus de 4 jours d'affilé dans le pays Basque. Le 1er jour on supporte, le deuxième on râle, le troisième cela fatigue, le quatrième on s'en fout. Il y a eu aussi les derniers jours en Espagne où je marchais le maximum de kilomètres le matin pour éviter la chaleur de l'après-midi.


Que retirez-vous de ce pèlerinage ?

Si l'homme doit avoir le souci des autres, il doit prendre le temps de se connaître pour mieux aimer. Ce projet le permet, car il fait participer tout son être. Le corps nous rappelle à l'ordre en cas de négligence, c'est la victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort, les poumons revivent, les sens s'épanouissent car ils ont le temps (20 fois plus qu'en voiture) de voir, de sentir, d'écouter les messages de la nature, des marcheurs, de l'infini. Avec un sac de 12 kg, toile de tente comprise, on vit avec l'indispensable, on y porte attention, cela transforme votre être et donne plus de valeur à l'essentiel. 52 jours de marche en solitaire, en silence souvent, vident la tête, transforment votre intériorité, vous font découvrir les barreaux, les incohérences, les trahisons dans votre vie, l'assèchement de l'âme que l'on se crée par l'accélération du monde et les parasites modernes.


Une dernière anecdote ?

La retrouvaille sur le chemin d'une connaissance vieille de 20 ans et perdue de vue depuis et puis j'ai tenu à faire les derniers kilomètres entre AIX TGV et Coudoux à pied, le symbole du retour au village et vers les siens avec le sac sur le dos.


P.M.