PLAQUES PHTOGRAPHIQUES
Ces plaques de verre utilisées en 14-18 pour les reportages de guerre sur le front ont donné des résultats absolument remarquables, comme le montrent les images du livre de Michel Delannoy,"Capitaine Longuet, officier artilleur de la Grande Guerre", Copymedia 2013.
Lieu d'exposition :
Collection "Artisanat des tranchées"
de Mme Dupont
Châteaurenard (13)
GRAVURE DE A. LHERMITE
Légende : « Il ne restait que les vieillards, les femmes et les enfants pour labourer la terre... »
Lieu d'exposition :
Collection "Artisanat des tranchées"
de Mme Dupont
Châteaurenard (13)
PORCELAINE
Objet tournant en dérision l'ennemi surmonté de son casque à pointe.
La caricature fut féroce pendant la Grande Guerre, à la mesure des combats sans merci sur le front et des destructions opérées par l'ennemi en retraite :
" Jusqu'à la position de la ligne Sigfried, chaque village n'était plus qu'un monceau de ruines, chaque arbre abattu, chaque route minée, chaque puits empoisonné, chaque cours d'eau arrêté par des digues, chaque cave crévée à coups d'explosifs ou rendue dangereuse par des bombes cachées, chaque rail déboulonné, chaquez fil téléphonique roulé et emporté, tout ce qui pouvait brûler avait flambé : bref, nous changeâmes le pays en désert, en prévision de l'avance ennemie.
Ces spectacles faisaient songer à une maison de fous, comme je l'ai dit, et provoquaient des sentiments analogues, mi de comique, mi de dégoût. Ils furent aussi, et l'on ne tarda pas à s'en apercevoir, funestes pour la discipline. Ce fut la première fois où je vis à l'oeuvre la destruction préméditée, systématique, que j'allais rencontrer jusqu'à l'écoeurement dans les années suivantes ; elle est en corrélation étroite avec les doctrines économiques de notre temps et rapporte au destructeur lui-même plus de tort que de profit. Les villages auraient été de toute manière énéantis dans les combats qui suivirent, mais d'une manièreplus digne du soldat."
ORAGES D'ACIER, Ernst Jünger, (In Stahlgewittern, publié en 1920)
Extrait de l'édition en Livre de Poche, mai 2014, p.169
Lieu d'exposition de l'objet :
Collection "Artisanat des tranchées"
de Mme Dupont
Châteaurenard (13)
RELIQUE
Morceau de gravat au premier plan, devant la cathédrale de Reims en flammes, dessinée par Emile Boussu en 1914.
Lieu d'exposition :
Collection "Artisanat des tranchées"
de Mme Dupont
Châteaurenard (13)
La guerre de 1914-1918 causa de très graves dommages au patrimoine bâti, l’armée allemande ayant bombardé, voire dynamité de nombreux édifices avec pour objectif d’affaiblir la cohésion morale des Français.
Reims a été la plus éprouvée par la guerre de 1914 : la ville a subi un bombardement presque continu pendant toute la durée de l’occupation allemande du nord de la France, du 3 septembre 1914 au 5 octobre 1918.
Sa cathédrale, sanctuaire des sacres, apparaît ici comme le symbole de la barbarie destructrice de la Grande Guerre. Le bombardement dont elle a été la cible est hautement symbolique de la stratégie militaire allemande dès 1914. Prétextant que la terrasse des tours pouvait servir de poste d’observation, l’armée allemande canonne les combles, la charpente prend feu et embrase les échafaudages dressés contre la tour nord bientôt calcinée. Au total, ce sont 350 obus qui furent tirés sur l’édifice, crevant les voûtes de la nef et mutilant 70 statues, dont L’Ange au sourire.
Le coup porté au monument est jugé aussi sacrilège qu’inutile. Les observateurs de l’époque insistent sur la volonté de l’ennemi de détruire la cathédrale, en épargnant les maisons alentour. Les habitants de Reims doivent apprendre à vivre à l’ombre de cet emblème mutilé. Durant la guerre déjà, un débat s’engage sur l’opportunité de laisser le monument en l’état, comme témoignage de la barbarie ennemie. La restauration à l’identique est finalement décidée. Des ruines ne subsisteront que les images documentaires. La reconstruction de la cathédrale ne sera totalement achevée qu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale, en 1937.
Source : http://www.histoire-image.org/site/oeuvre/analyse.php?i=311
BRODERIE
" Souvenir d'Egypte 1916 - De Robert à Ma Chère Maman "
« Ubique quo fas et gloria ducunt »
est la devise du Régiment Royal de l’Artillerie canadienne
Signifiant « Là où nous mènent le devoir et la gloire ».
Insigne : Un canon de campagne d’or soutenu d’un monticule herbeux de sinople, sommé de la couronne royale.
Sa Majesté la reine du Canada a approuvé que ces insigne et devises puissent être portés sommés de la couronne royale ou des armoiries royales du Canada. En 1867, le canon de 9 livres à chargement par la bouche et à âme lisse était la principale pièce d’artillerie des batteries de campagne canadiennes, dont la première avait été formée en 1855. Ce canon constituait également l’équipement initial des Batteries « A » et « B » lorsqu’elles sont devenues les premières unités à temps plein (régulières) de la Milice en 1871. La ressemblance avec l’insigne de la « Royal Artillery » souligne les liens traditionnels serrés qui existaient entre ces deux régiments. « UBIQUE » et « QUO FAS ET GLORIA DUCUNT » en sont les devises.
Source : http://reg.gg.ca/heraldry/pub-reg/project.asp?lang=f&ProjectID=1116&ShowAll=1
Lieu d'exposition :
Collection "Artisanat des tranchées"
de Mme Dupont
Châteaurenard (13)
MAQUETTE DE CHAR RENAULT FT 17
Collection de Marc Morillon
Le Renault FT17 est le premier char équipé d'une tourelle pivotante à 360° : équipage deux hommes (1 chef de char/tireur et 1 conducteur), masse au combat 6,7 tonnes, et armement 1 canon de 37mm plus 1 mitrailleuse Hotchkiss de 8 mm.
Le char Renault FT a été produit à 3.700 exemplaires entre 1917 et 1918 puis fabriqué sous licence aux Etats-Unis à partir de 1918 ((950 chars) sous le nom de 6 Ton Tank. Il en existait encore 2 850 dans l'armée française en septembre 1939…
Exposition :
La vie avant tout.
du 20 septembre 2014 au 30 avril 2015
Musée Camos
Bargemon (Var)
BUSTE DU GENERAL JOFFRE
Joseph Joffre, partisan de "l'offensive à outrance", est nommmé chef d'Etat-Major de l'armée française et généralissime en juillet 1911, il prépare le plan XVII qu'il met en application dès la déclaration de guerre de l'Allemagne à la France le 3 août 1914.
En 1916, il est nommé Maréchal de France et replacé par Nivelle.
Lieu d'exposition :
Collection "Artisanat des tranchées"
de Mme Dupont
Châteaurenard (13)
SERVICE DE SANTE 14 - 18
Collection de Marc Morillon
Ensemble de figurines représentant le Service de Santé de la Grande Guerre :
Médecin, Infirmier, Infirmière, Brancardiers, Aumônier.
Exposition :
Semailles...Mitraille...Retrouvailles ?
du 20 septembre 2014 au 20 septembre 2015
Musée des Arts et Traditions Populaires,
Draguignan (Var)
REPRESENTATION DU GENERAL JOFFRE
Joseph Joffre, partisan de "l'offensive à outrance", est nommmé chef d'Etat-Major de l'armée française et généralissime en juillet 1911, il prépare le plan XVII qu'il met en application dès la déclaration de guerre de l'Allemagne à la France le 3 août 1914.
Cette plaque commémore la bataille de la Marne en septembre 1914 et l'offensive décisive de Joffre - deux jours après celle de Galliéni - contre l'armée de Von Kluck : un improbable retournement que l'Histoire retiendra officiellement comme "le miracle de la Marne".
Lieu d'exposition :
Collection "Artisanat des tranchées"
de Mme Dupont
Châteaurenard (13)
GOURDE DU POILU
Poterie "bleu horizon" en forme de gourde réglementaire de l'équipement du Poilu de la Grande Guerre.
La troupe fut largement approvisionnée en gros rouge du pays durant les années 14 à 18 : la "fine champagne" était plutôt destinée à entretenir le moral à l'arrière...
Lieu d'exposition :
Collection "Artisanat des tranchées"
de Mme Dupont
Châteaurenard (13)
BRODERIE DE TEMPS DE GUERRE
"Mouchoir offert par Claudius Mouret à sa belle-soeur en 1916"
Cocarde tricolore avec les couleurs des pays en guerre : France, Belgique, Grande-Bretagne, Italie, Allemagne et Autriche, avec les trois années seulement, 1914-1915-1916...
Lieu d'exposition :
Collection "Artisanat des tranchées" de Mme Dupont, Châteaurenard (13)
BRODERIE DE TEMPS DE GUERRE
Les six années du conflit mondial - le Traité de Versailles est signé en juin 1919 - sont soigneusement brodées sur un mouchoir fin avec les couleurs des pays en guerre : France, Belgique, Grande-Bretagne, Italie, Allemagne, Autriche, Etats-Unis et Japon... au-dessus des mots "Souvenir de France".
Lieu d'exposition :
Collection "Artisanat des tranchées"
de Mme Dupont
Châteaurenard (13)